Des paysages S.V.P.

Bon, depuis quelque temps, j’ai l’impression de  photographier exclusivement de la macro. Comme si l’infiniment petit m’avait complètement envoûter. Me faisant oublier, du coup, le monde qui m’entoure.

Faut dire que c’est facile de partir avec son objectif macro, effectuer quelques pas, voire se diriger dans sa cour et s’attarder sur un petit carré de verdure.  S’y perdre. L’espace de pluuuuusieurs minutes! 😀

Je me suis secouée et je suis sortie de ma bulle afin de vous offrir en grande primeur des paysages.

Profitez-en, ça ne durera pas longtemps. (EXIF disponible en glissant la souris sur l’image)

↑ Lorsque j’ai aperçu la formation nuageuse, j’ai immobilisé mon véhicule et je me suis aventurée dans le champ. J’ai attendu (plusieurs minutes) que le soleil sorte d’entre les nuages avant de prendre le cliché. ↑

↑ J’empruntais ce sentier pour me rendre au sommet de la montagne.  Le jeu de lumière et d’ombre créé par les fougères m’ont séduite. Mais c’est une scène énormément difficile à capturer, étant donné l’écart de la dynamique des valeurs (ombre et lumière). J’ai fait plusieurs essaies avec filtre et sans filtre. Finalement, ce sont les photos sans filtre que j’ai fusionnées dans PhotomatixPro. ↑

↑Parfois, une seule image suffit, comme celle-ci. Pseudo HDR dans photomatixPro. ↑

Ici, j’ai délibérément conservé la couleur bleutée de l’image qui reflète bien la brume du matin. Fait cocasse : je viens tout juste de réaliser que j’ai pris cette photo à F1.8… O_o ce qui n’est pas idéal pour une photo de paysage. Comme j’avais ma 50mm f1.8 et que j’aime bien photographier à cette ouverture, pour la douceur de son rendu, j’ai dû oublier.

Sacré photographe! 😉

Le plus beau matin du monde

Je suis partie tôt samedi matin à la recherche du soleil levant.  Je l’ai attendu, en vain.

Debout, devant ce quai, mes espoirs se fixaient sur l’horizon. Le ciel demeurait impassible. Il n’y avait que des nuages, du vent et du froid.

Le temps semblait être le maître des lieux. J’entendais son silence.

Je suis restée zen. Les mains bien enfouies dans mes poches, parce que mes doigts me rappelaient que le printemps torride (de la semaine dernière) était bel et bien terminé. Zen, oui, je l’étais. Qu’aurais-tu fait, toi? Rebrousser chemin? Dépité à l’idée de partir bredouille.

Ce quai me retenait. Comme une main tendue qui implore ta présence. Je percevais son secret. Ces mots discrets chuchotés à l’oreille d’une âme attentive.

Nous avons discuté ainsi. L’un en face de l’autre. Le présent et le passé se chevauchaient pour tisser un avenir prometteur, alors que le soleil, lui, avait décidé de ne pas se montrer.  Il était sûrement complice, car s’il s’était manifesté, je n’aurais jamais eu cette remarquable discussion.

J’ai quitté les lieux sereine.

Convaincue que j’avais capturé le plus beau matin du  monde.

Suivez le guide!

Samedi matin, 5 h30. Le ciel est couvert.  Aucun espoir ne laisse présager une éclaircie, du moins de ma fenêtre. J’hésite. Je pourrais aller me recoucher, oublier que le soleil va se lever (derrière cette masse nuageuse qui bouche l’horizon) et rallonger ma nuit de sommeil de quelques heures. Le hic, c’est que je suis bien réveillée et décidée à mettre le nez dehors.  Et puis, je me souviens d’avoir déjà fait ce (mauvais) choix et d’avoir amèrement regretté d’être restée à la maison.

Pas de temps à perdre, le soleil va se lever très bientôt. Je me coule un café (indispensable pour débuter la journée), engloutie un sandwich aux œufs (un autre must), prépare ma caméra, enfile le tralala pour contrer l’effet du froid et part.

Je décide de me prêter à un jeu. Celui de suivre mon intuition. Je l’ai déjà fait par le passé, mais pas de la bonne manière.  😉

Dans ma tête, je choisis trois lieux et laisse mon intuition me guider vers la bonne destination. Okay, je vous entends rigoler. J’avoue que moi aussi, je rigolais au début, causant tout haut avec mon intuition, qui me guidait en me marmonnant les directives à suivre tout au long de mon périple.

Du genre :

Intuition : Tourne à gauche.

Moi : T’es certain?

Intuition : Tourne.

Moi : …

Intuition : Tourne! Tourne! Tourne!

Moi : Okay, okay, j’ai compris!

Quand j’ai finalement abouti à ma destination, je riais comme un enfant. Et remerciait le ciel de m’avoir accordé cette éclaircie. Qui n’a duré le temps de sortir ma caméra et de faire quelques clics.

Égarée Dans Le Temps

Des souvenirs émergent de moi, comme autant de papillons sortant de leur cocon. Volages, ils tourbillonnent, heureux d’être en liberté, trop longtemps enfermés dans les méandres d’un lointain passé.

Je me remémore mes souvenirs d’enfance.  Tout ça parce que je me suis demandé d’où me venait cette passion pour la nature. En un battement d’ailes, mes pensées se sont égarées dans le temps. Quelque quarante ans en arrière.

À l’âge de 9 ans, je délaisse la vie citadine pour aller m’établir à la campagne. Sur le coup, je suis triste, car je quitte mes amis, les jeux dans les ruelles et le dépanneur du coin où une flopée de bonbons  font la joie des enfants. Ma nouvelle voisine, qui habite à dix minutes à pied de chez moi, préfère jouer avec ses poupées. Snif! Snif!

La campagne, c’est vaste, quand vous n’avez pas de copains avec qui jouer. L’idée m’est donc venue d’aller explorer les alentours. Seule.

Rapidement, je découvre un autre univers. Les champs deviennent des terrains d’explorations. La forêt, un refuge rassurant. Les couchers de soleil, des tableaux aux mille visages. Les arbres, des alliés sur qui compter.

Bref, un vrai coup de foudre!

😉

C’est moi à l’âge de 13 ans, accompagnée de Finette. C’était mon endroit favori pour m’évader.

Vestige

Je suis nostalgique…

Curieux, l’année est sur le point de se terminer, et je suis tentée de regarder en arrière.  J’aime l’idée de faire une rétrospective, de survoler le passé, et voir ce qui a marché. De faire le point.

Voici une autre vieille photo, cette fois-ci prise en 2007. Première année de l’acquisition de mon appareil numérique. Une Nikon D80. Partir de l’argentique au numérique, quelle transition! Je me souviens encore du privilège ressenti à développer moi-même mes photos. Dans Lightroom et Photoshop. Je  me suis rapidement adaptée. D’ailleurs, je cherche toujours à me dépasser, côté finition photo. 😉

J’y pense, dès que j’ai une chance, je fouille dans mes boîtes de souvenirs, je scanne quelques clichés tirés dans les années 80 /90, et je vous les partage. Ça vous tente? Oh, je sens qu’on va bien s’amuser! Qui sait, je ferai peut-être des découvertes en même temps que vous, chers amis-ies.

Puisque l’année tire à sa fin, j’aimerais savoir ce qui a marqué votre année:

–          Un livre qui vous a touché?  Moi-> Ru de Kim thuy

–          Un  film qui vous a bouleversé?  Moi -> The bang bang club

–          Un blog à découvrir ?  Moi -> Color Me Pretty

–          Quelle musique devrais-je découvrir? Moi -> Kinna Grannis

–          Y a-t-il des questions que vous aimeriez me poser? N’importe quoi!

Des questions, ça vous étonne? Eh bien, je vous avais parlé de changement dans le billet précédent. Chose promise, chose due.

😉

Trésors Oubliés

Autour de cette maison abandonnée, j’y ai vu des trésors oubliés.
Des moments perdus, effacés par le passage du temps.
L’humain a déserté…
La nature, elle, a repris le flambeau.

Dépouillement

Champignon, version mini ;o]

Bonheur d’une époque oubliée

Aurore Passagère

J’utilise de moins en moins le logiciel Photomatix Pro4 pour la réalisation de photo HDR (imagerie à grande gamme dynamique) en photo de nature. Son aspect grungy donne aux images un look artificiel que je n’aime pas. Encore là, ça dépend des goûts et des atmosphères que l’on souhaite recréer.

N’arrivant pas à reproduire une image satisfaisante, je me servie du logiciel à nouveau. Le résultat m’a étonné.


6h 10 du matin, le ciel s’embrase, je m’empresse de trouver un avant-plan. Je me déplace, histoire d’inclure un sujet plus intéressant, mais déjà les couleurs du ciel s’atténuent.

Infos techniques : Cinq images fusionnées dans Photomatix Pro4  / Nikon D300s, 20mm, ISO 100, @ F16, filtre neutre dégradé.   Image peaufinée dans PS4.

Jour… roulement de tambour… 365!!!

Alors, voilà,  le défi 365 est bouclé!

Une année remplie de richesse et d’expériences enrichissantes. La continuité et la persévérance sont des atouts indispensables pour parfaire ce que vous entreprenez. En tout cas, je suis pas mal fière de moi!

Avant de m’en aller… j’aimerais vous dire merci!

Mais ce n’est qu’un (bref) au-revoir, je prends une petite pause, bien méritée, pour mieux revenir.

p.s. en voyant les rayons de soleil percer les nuages, je me suis arrêtée au beau milieu de la chaussée afin de réaliser ce cliché.

p.s.s.  oui, je sais, encore un chemin  digne des pires nids de poule, comme je les aime! 😉

Jour 362 ~ La vie après la mort

Que se passe-t-il après la mort? Nul ne le sait…

Tous les éléments étaient en place pour créer ce genre d’atmosphère. Le ciel dramatique, le cimetière et cette homme portant un tee-short avec une tête de mort. Il s’est accroupie auprès d’une pierre tombale et le reflex de le prendre en photo s’est enclenché aussitôt. Un résultat qui a du poids…

Jour 354 ~ Propriété Privée

Ce genre de panneau pullule en région.

Les gens craignent les étrangers, les voleurs, les chasseurs, bref n’importe qui avec un comportement louche. Si on vous aperçoit dans l’un de leurs champs, ou à proximité de leur propriété, vous êtes bon pour un interrogatoire en règle. C’est vrai que, de loin, un appareil photo peut avoir des airs de carabine.

De très très loin, on s’entend.

Vous riez? Mais la question m’a déjà été posée… J’ai l’air innocente, comme ça, mais y faut se fier aux apparences, y paraît.

😉