Un vendredi sans mot*

* Parfois, le silence et le recueil nous font du bien.

Parfois, les mots sont inutiles.

Parfois, la vie est cruelle.

Parfois, une étreinte suffit à apaiser les pleurs.

Parfois, un pansement calme  la douleur.

Parfois, les mots n’ont pas de sens et votre vie bascule lorsqu’ils sont prononcés.

Parfois, le silence est d’or.

Je dédis ce billet à une amie proche qui transverse une épreuve.

Courage!

 

Avoir les bleus

Bleu du ciel. Bleu d’hiver. Bleu du cœur. Bleu tout court.

Je ne vous le cacherai pas, chers lecteurs et lectrices. J’ai comme un petit vide, là en dedans, où mon âme s’isole parfois pour se ressourcer. Pour se protéger. Se reposer. Seule.

J’ai pris un temps d’arrêt pour réfléchir, pour regarder la prochaine année avec sagesse et détermination. De ce vide (et quelques exercices) sont nées des décisions, mais le passage à l’action se fait tarder. Procrastination, me direz-vous? Mais non, mais non. On dirait que le vide est trop plein. Il m’envahit. Voilà tout!  😉

Le vide. Est-ce si terrible? Peut-être ai-je besoin de ce vide, de ce manque d’illumination pour retrouver un certain équilibre? Comme cette brindille isolée.

J’ai les bleus. Et je crois que c’est très bien ainsi. Pourquoi faire semblant que tout est rose? Faire l’autruche à nos préoccupations, nier nos besoins et renier nos rêves ne mènent nulle part. Faut bien l’admettre. Sauf que…  j’ai besoin d’avoir les bleus. Le dire me fait du bien. Je me sens vrai. Vivante. Authentique. Même si le mot évoque tristesse et mélancolie.

Dans ces bleus profonds, voltigent ma liberté…

Je l’aide à prendre son envol. Regardez bien.

Bientôt elle s’envolera.

Merci à tous et toutes pour vos merveilleux vœux!

Chaque parole déposée ici est

comme une pierre précieuse à mon cœur.

Mille mercis!

😀 😀 😀

Refaire le plein sur le bord de la mer

J’espère que vous allez bien et que vous avez passé un merveilleux deux semaines. Décembre déjà demain – wow! Comme le temps file! Noël dans 25 jours! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Traduction : pas déjà?

Trêve de plaisanterie, je vous ai faussé compagnie pendant quelque temps. J’espère que vous en avez profité pour batifoler ailleurs. 😉

Je me suis sauvée pour une semaine. Dans le sud. Une décision prise à la dernière minute, vite décidée, vite partie. 7 jours d’escapades avec mon chéri. 7 jours pour refaire le plein, profiter du soleil, de la mer, des longues nuits de sommeil, des siestes aussi et de cette délicieuse nonchalance qui accompagne si bien les vacances.

105mm – ISO400 -f8 – 1/640

J’ai décidé de laisser derrière moi mon ordinateur et mon téléphone portable. Inutile de perdre mon temps avec Je souhaitais me déconnecter du net et m’allouer du temps pour reconnecter avec d’anciennes habitudes, la lecture et l’écriture, deux grandes passions rendues désuètes depuis l’arrivé de la technologie. J’ai donc soigneusement glissé un livre photo (bien entendu!), un cahier de note (pour barbouiller des notes, ça va de soi) et des stylos de divers couleurs.

Vous est-il déjà arrivé de vous priver du net pendant plusieurs jours? Quelle libération!

32mm – ISO 250 – f11 – 1/640

La mer est fascinante. Même quand la météo est moins clémente, on s’y approche pour humer l’air salin et entendre le son des vagues. J’ai observé cet homme ↓ pendant un certain temps. Était-il perdu dans ses pensées? Ou loin par delà la mer? Je l’ignore. Il était sans doute fasciné. C’est ce que je me plaît à imaginer. Sa vie lui appartient. Mon imagination, elle, ne peut s’empêcher de gambader où bon lui semble.

 

200mm – ISo250 – f5.6 – 1/1600

Lorsque les oiseaux ont virevolté au-dessus  de l’homme, j’ai pris plusieurs clichés. Mon choix s’est arrêté sur cette photo. Un sentiment de plénitude et recueillement s’empare de moi lorsque je la regarde.

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20mm – ISO100 – f16 – 30 sec

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D’autres photos à venir, d’ici là, je vous souhaite un bon week-end!

Mes étourderies… la suite

3— Je m’aventure dans un champ que j’avais repéré durant la semaine. J’explore en enjambant les herbes hautes et en sillonnant les environs. De temps à autre, je dépose mon sac photo pour avoir plus de liberté. J’évolue aux alentours, photographie différentes prises de vue, ramasse mon sac photo et repars en mode exploratrice. Et cela, à répétition. À un moment donné, je dépose mon sac photo et m’éloigne, m’éloigne, m’éloigne… très loin.

Ah, la joie d’être seule de bon matin! Que c’est délicieux!

Tout à coup, ma fébrilité s’évapore : où est mon sac photo? Je zieute partout, nulle trace de sa présence. Gloups! Un léger pincement se fait sentir au niveau du plexus. Je vous rappelle que je suis dans un champ où TOUT TOUT TOUT est pareil. Des herbes sauvages à perte de vue. La joie.

Je me parle, non je me sermonne :

–          Voyons Anne, t’as pas perdu ton sac, quand même!

–          (D’une voix pas très convaincue) Non, non, yé sûrement quelque part… Forcément!

–          Ben cherche! (Grosse voix de ténor)

Je vous épargne le reste. J’ai arpenté les lieux pendant des minutes qui m’ont paru interminables. Et je l’ai retrouvé. Fiou!!!

 

anne jutras photographe

2— Je suis au Jardin botanique avec le club photo. J’ai apporté mon trépied, mais je peste contre la lenteur qu’il m’impose. Je passe mon temps à le déposer afin de prendre des photos à main libre. Pfff! Je délaisse le groupe et fixe mon attention sur un sentier. Je m’y concentre pendant de longues minutes, la lumière est magique. Une fois terminé, je repars de plus belle.

Soudain, je constate que mon trépied a disparu. Misère!

Je rebrousse chemin et retourne à mon dernier emplacement. Aucune trace de sa présence. La magie a disparue. Merde! Je panique, un brin. Je ne suis pas à la campagne perdue dans un champ, mais bel et bien dans un lieu public. À Montréal, où il y a foule! Je suis consternée, j’essaie de me dire que ce n’est qu’un vulgaire trépied… sans importance. Ça ne marche pas. J’aime mon trépied, il m’est très utile, même si parfois il me complique la vie. Je rejoins le groupe le cœur en compote. Ma tristesse est vite chassée, un bon samaritain a recueilli mon trépied. Hourra!

Et le dernier et non le moindre…

1-      Cette fois-ci, je suis avec chéri, nous nous apprêtons à aller déjeuner au resto. Avant de quitter la maison, je me demande si je dois apporter mon appareil photo. J’hésite. Ma petite voix intérieure me dit non, mais je fais la sourde oreille. Un photographe sans son appareil n’est pas un photographe, right? (FAUX!) Donc, on décolle, direction Knowlton, joli petit village pittoresque. Au restaurant, je prends soin de déposer ma caméra sur le siège libre à ma gauche. On déjeune, on discute, on rit, et vient le temps de payer l’addition et de quitter les lieux.

On roule depuis à peu près 10 minutes lorsque chéri se penche vers moi, et me demande :

Chérie : Tu n’as pas ton appareil photo? Tu l’as toujours avec toi d’habitude.

Moi : … (silence de mort)

Je jette un coup d’œil à mes pieds où se trouve habituellement ma caméra. Il y a un vide. IMMENSE. Je deviens blême, livide, cadavérique, une sensation de froid m’envahit. Si vous m’aviez vue à cet instant précis, vous auriez vu une fille passer de vie à trépas. Je respire à peine. J’ouvre la bouche et émets un faible : « je l’ai oublié au resto… »

Nous avons immédiatement rebroussé chemin. Les 15 kilomètres que nous avons parcourus pour retourner sur les lieux m’ont paru être à l’autre bout de la galaxie!!!

Bon, voilà, vous savez tout sur moi… ou presque!

Comment la photographie peut vous aider à réduire votre stress?

 “Cueilles la moindre étincelle et savoure” ~ Valérie, commentaire provenant de ce billet.

Vous arrive-t-il de vous sentir dépassé par les évènements? D’avoir tant de trucs à réaliser que vous ne savez plus par où commencer?  Ou encore, d’avoir un seul projet qui vous tient à cœur, mais vous ignorez totalement comment vous y prendre pour le mettre à terme? Vous causant un stress.

Dernièrement, c’est ce qui m’est arrivé. Pour ma part, j’avais l’impression d’avoir entrepris trop de projets de front et je me sentais dépassée. Je ne m’en plains pas. Lorsque vous avez un objectif à atteindre, les efforts et les sacrifices déployés en valent la peine. D’ailleurs, rien ne se concrétise à regarder la télévision.  En tout cas, pas pour moi. La manifestation commence par l’action. C’est le premier pas vers la réalisation de votre projet.  Rêver ne suffit pas. Apparemment. 😉

Anne Jutras

Toujours est-il que je ressentais un malaise. Un nœud s’était formé au niveau du plexus. J’avais beau respirer, me détendre, ne pas y accorder d’attention, rien n’y faisait. Le stress était toujours présent.

C’est là que j’ai décidé d’aller faire de la photo. Un moyen infaillible pour me détendre. Quand je suis en mode photo, les soucis s’estompent.

Anne Jutras

Au début, j’ai un peu de difficulté à me détendre. Je cherche un beau paysage, ma vue englobe tout, mais rien n’est digne d’intérêt. Après quelques tentatives, j’abandonne l’idée de rapporter des images-trophées (genre paysage grandiose) et je pense à moi, à ce qui me ferait plaisir. Je me laisse imprégner par les lieux, portant attention aux détails, à ces petits riens qui n’attirent l’attention de personne, mais que j’aime explorer.

Je m’accroupis sur une talle de fleurs et la magie opère…

Anne Jutras

C’est souvent dans la banalité des choses que la beauté rayonne. Parce que notre vision s’agrandit, voyageant au-delà des apparences. Pénétrant l’infiniment petit vers un monde beaucoup plus grand. À ce moment-là, nous sommes en contact avec ce qu’il y a de plus précieux, nous-mêmes.

Anne Jutras

Avez-vous déjà remarqué comment la photographie nous aide à nous centrer sur le moment présent? Comme une méditation. Le passé s’évapore, le futur disparaît, pour céder la place à l’instant présent.

Anne Jutras

 ©Anne Jutras, Photographe

Anne Jutras

 ©Anne Jutras, Photographe

Anne Jutras

Et vous, vous arrive-t-il d’utiliser la photographie pour échapper à un stress passager?

Et d’en ressentir les bienfaits?

Partagez-le-moi, j’aimerais lire vos anecdotes. 🙂

Vous voulez poursuivre votre lecture? Voici quelques suggestions :

Mes dix moments de gratitude

Être à l’écoute

Suivez votre bonheur

Choisir sa destinée

Méli-Mélo de pensées

J’étais : un peu triste, mais j’ai chassé la grisaille et le soleil est revenu.

Je suis : certaine que quelque chose de BIG va se produire. Pourvu que ça ne me tombe pas sur la tête. 😉

Je vais : poursuivre mes recherches pour établir mon site web. Smugsmug semble intéressant. À suivre…

Je lis : trop de livres à la fois, mais celui auquel je m’accroche : Le grand saut (De l’inertie à l’action), je crois que l’auteur a écrit ce livre à mon intention.

J’ai vue : le film John Carter et j’ai adoré! Humour, action, des créatures étranges, une princesse, un héros, bref, on ne s’ennuie pas.

J’ai écouté : le CD de Adèle… bof… je ne suis pas impressionnée.

Je prévois : profiter du week-end avec mon chéri. Yes! Dimanche on annonce 20 degrés (bye bye botte, allôôôô sandale), petit déjeuner sur une terrasse, longue  marche main dans la main, le soleil sur nos visages et dans nos cœurs.

Et vous, qu’avez-vous de prévu ce week-end?

Mes 10 moments de gratitude

Un pan de lumière illumine la table. Un carré de soleil doré me sourit. De seconde en seconde, il  se déplace, s’approche et me caresse la main. Une douce chaleur enveloppe mes doigts. Dans l’air, des particules de poussières dansent. J’imagine des particules d’or, ou mieux encore des pensées égarées, qui attendent d’être glanées au passage.

Les miennes, mes pensées, se fondent dans la nuit. Faut dire que la semaine a été longue. Mon chéri a dû coucher toute la semaine hors de la maison, à cause du travail.

Le lit me paraît plus grand lorsqu’ il n’est pas là. Presque froid. La maison, silencieuse. L’écho de sa voix ne retentit pas contre les murs. Son rire contagieux ne me chatouille pas. Ses yeux, loin de moi, n’accélèrent pas mon cœur. Bref, la maison respire le vide…

La solitude, d’habitude, je n’ai pas de problème avec ça. Je mets mes projets en branle, et elle s’envole.  Mais là, je ne sais pas pourquoi, elle est plus dense. Plus lourde à supporter.  A-t-elle quelque chose à me confier? Veut-elle me parler? Dis-moi pourquoi tu es là, solitude? Tapis dans mon cœur, je ne distingue pas ta peur, ni ton tourment. Pourtant, je les ressens. D’habitude tu te tiens loin de moi. Tu m’évites, ou…  est-ce moi qui t’évite?

Entendre ses pensées, ses doutes, ses inquiétudes, avec personne à qui se confier peut-être angoissant. La vie nous semble plus sombre, moins agréable. Toutefois, c’est dans ces moments-là que la vie nous éclaire sur le chemin à prendre. Nous souffle les directives à suivre, en harmonie avec notre être.

Le carré de lumière a disparu. J’observe ma semaine en me disant qu’elle a été moche. Une de ces semaines que l’on veut oublier. Je ferme les paupières. Serre les dents. Je ne veux pas que cette semaine soit classée ainsi. Je me secoue!

Tiens, je me lance un défi : si je trouve 10 moments heureux, je vais reléguer ma semaine moche aux oubliettes et lui insuffler un regain d’optimiste!

Alors, voyons voir :

1-      Tous les matins, je reçois un document à lire dans mes courriels. Il s’agit du cours que je suis en ligne avec Susannah Conway. Blogging from the Heart. Un pur délice! (5 fois  plutôt qu’une, c’est bien parti!)

2-      En allant visiter ma mère, dimanche passé, je croise  4 magnifiques chevreuils. Je stoppe la voiture et les observe traverser la rue avec la grâce des gazelles d’Afrique.

3-      La nuit, ma chatte vient se blottir contre moi. Sa présence me réconforte.  (Chéri ne lit pas ceci. Je sais, il va y avoir du poil partout, tanpis! 😉 )

4-      Un matin, maman m’invite à déjeuner. Un plaisir auquel je n’ai pas goûté depuis longtemps.

5-      Tous les soirs, chéri et moi on se parle sur Skype. On fait des folies à l’écran, désolée, mais  le contenu est censuré. 😎

6-      Une lectrice me complimente sur mon blogue et me qualifie de poète et  de philosophe. Quelle gentillesse! Du velours pour l’âme.

7-      La cadette de mes filles me téléphone trois soirs de suite. On placote de mes projets et elle me parle de son nouvel emploi. J’en suis ravie!

8-      Un soir que  je ne m’y attends pas, ma sœur m’envoie un message texte. Prenant des nouvelles de ma sœurette, me voilà partie à pitonner sur mon cell pendant 30 minutes.

9-      Jeudi, le 8 mars, soit la journée de la femme, je reçois un bouquet de jacinthes. 😀

10-   Durant le jour, chéri ne peut communiquer avec moi, aucune antenne n’est à porté de communication. Sauf à un endroit précis, tout en haut d’une certaine colline. Ce qu’il fait et me laisse un message d’amour sur mon répondeur. Comme c’est chou!

Qui a parlé d’une semaine moche? Heu… j’en ai franchement aucune idée!!!!

Être à l’écoute

Lorsque je pars tôt le matin, à la conquête du soleil levant, cherchant la lumière idéale, je  suis en réalité à la recherche de ma propre lumière. Celle qui irradie. De l’intérieur. Des petits bouts de moi éparpillés ici et là, que je cueille au passage et que je reconstruis telle une toile impressionniste.

Pas à pas, je reprends contact avec mon essence profonde, tends l’oreille, écoute.

De ce clair-obscur jaillira une œuvre d’art.

Mes 5 Sources d’Inspiration

Il neige, mais j’ai décidé de vous les partager quand même.  😉

1- La musique : pour moi, c’est essentiel. Presque vital. Lorsque j’écris, elle m’accompagne, les sons me guident et font valser les mots dans ma tête. Les phrases deviennent fluides. Si mes pensées sont introspectives, comme en ce moment, douceur et légèreté émaneront de mes choix musicaux.  Par contre, si je suis au gym ou fais le ménage, alors là, une musique carrément endiablée se fera entendre.

2- Les livres : de temps à autre, je m’évade dans un roman à saveur fantastique, oubliant entre les lignes  que ma réalité est tout à fait banale. D’autre fois, je consulte des ouvrages dont le contenu  nourrit mon âme. J’avoue avoir un faible pour les dictionnaires. Un jour, j’ai déniché chez un brocanteur un dictionnaire des sons. Vraiment cool à feuilleter.

3- Vos blogues : j’aime vous lire! Découvrir ce qui habite ou hante votre quotidien, me rapproche de vous. J’apprends à vous connaître. À tisser des liens. Je prends plaisir également à visiter ce lieu qui vous représente. J’observe la disposition de votre espace virtuel et m’en inspire pour décorer le mien. Quel en-tête affiche votre blogue? Quelles couleurs avez-vous choisies? Quelles photos? Faites-vous usage de boutons graphiques? Si oui, d’où proviennent-ils? Je suis une visuelle, alors ce sont des détails qui m’attirent et auxquelles je m’attarde. 😉

4- Marcher : quand je suis toute mêlée ou que les réponses à mes questions restent muettes, je vais prendre de l’air. On dirait des fois, qu’à trop chercher, on ne trouve pas. Faire le vide mental aide à ouvrir la porte aux nouvelles idées. Des projets créatifs me sont fréquemment venus de cette manière.

5- Scrapbooking: tiens, il y a longtemps que je n’ai pas pratiqué cette activité. J’ai l’intention de m’y remettre. J’aime collectionner des images de toutes sortes. D’ailleurs, j’ai une boîte de métal remplie de découpures de magazines. Des paysages, des maisons, des routes, des bouts de ciel, des fleurs, des mannequins vêtus élégamment, des textures, des mots. Bref, un méli-mélo de tout ce qui me plaît. Avec ces images, je crée un montage. J’invente mon avenir, me fixe des buts, précise mes intentions. Ce moment créatif me procure une grande détente.

Et vous, qu’elles sont vos sources d’inspirations? J’aimerais les connaître…

😀

Suivez Votre Bonheur

La neige a pratiquement toute fondue. À voir ces images, le croyez-vous?

Ces photos furent prises la semaine dernière, alors qu’un maigre 10 cm recouvrait les champs. De cette neige, il n’en reste presque plus. Je vous le dis!

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Le froid était mordant.  Et, pour la première fois depuis longtemps, j’ai eu froid aux pieds (et aux doigts, mais ça, c’est pas nouveau). Pour me parer contre le froid, j’avais enfilé deux paires de chaussettes en pensant qu’elles me tiendraient au chaud. Erreur!

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Sur mon billet Choisir sa destinée, un ami photographe m’a partagé une phrase qui l’aide à balayer les doutes lors de moment d’incertitude :  « Follow your bliss! » ou  « Suivez votre bonheur », cette citation provient du professeur Joseph Campbell.  Intriguée par ce personnage inconnu à mes yeux, je suis allée lire sa biographie sur Wikipédia. Et oh, regardez ce que j’ai déniché!

« De toute ma vie, jamais je n’ai fait une seule chose que j’ai réellement voulue ! Je ne crois pas avoir accompli quoi que ce soit si ce n’est d’avoir réussi à subsister. Je me rends compte que je n’ai pas fait la moitié du quart des choses qu’il m’ait été possible de faire. Eh bien, peut-être accomplirez-vous plus de choses. Je n’en sais rien. Mais j’éprouve une sorte de plaisir honteux de savoir que vous saviez ce que vous vouliez faire et que vous l’avez réalisé. Bien, ces gens ici essayeront de vous intimider, et de vous rabaisser. Dites-leur d’aller au diable ! Je vous soutiendrai. Prenez ce travail à l’usine, si c’est ce que vous désirez. Ne soyez pas effrayé par votre famille. Non, ni par les habitants de Zénith. Ni par vous-même, comme je l’ai été. Avancez, vieil homme ! Le monde est à vous ! ». tiré du livre « Babbitt » de Sinclair Lewis.

Alors, qu’est-ce qu’on atttend pour être heureux?

😉