On dit qu’un blogue vit en moyenne deux ans.

Dernièrement, j’ai pris du recul par rapport à mon blogue. J’avais besoin d’espace pour respirer. Réfléchir.  Et savourer ces instants où je n’avais pas d’obligation vis-à-vis du net. Vous savez tous combien l’internet peut devenir un gobeur de temps, si on y met pas un frein. 😉

J’hésite à le dire, mais à un moment donné (oh un moment bien fugace), j’ai eu envie de fermer boutique. Ouais, je sais, c’est pas sympa de ma part… Un bref moment de divagation, je vous assure. On dit qu’un blogue vit en moyenne deux ans. Deux ans, c’est court, entre vous et moi et la boîte à beurre, comme on dit en bon québécois.

Et, en laissant cette pensée égoïste circuler dans ma cervelle, j’ai réalisé que ce blogue a, justement, un maigre deux ans et quelques mois. Gloups! Heu… est-ce dire que sa vie est sur le point de s’éteindre? Je sais! Moi aussi ça m’inquiète!!!

Bon, je voulais vous parler de mes dernières photos d’hiver prises à -25 C et me voilà en train de vous rabattre les oreilles avec mes états d’âme. J’avoue que j’avais besoin de me confier et je me sens un peu plus légère! Merci!

Bon, si on revenait à nos moutons…

Samedi matin, 7 h07, -25C. Sérénité polaire.

La difficulté rencontrée par un temps pareil est d’être créatif. Le froid transperce vos gants et vos doigts, ultime outil de travail, et deviennent vite engourdis.  Or, quand vos extrémités sont ainsi malmenés, votre cerveau ne travaille plus aussi efficacement.

Mais avec des chauffes-mains (Dieu merci!), on prend un pause laissant la chaleur faire son travail. Vous, vous savourez la quiétude en scrutant les alentours à l’affut d’une prise de vue intéressante. Le photographe en vous n’arrête pas sa quête.

Et quand le soleil se lève au dessus de l’horizon, perçant la brume du matin de ses rayons, une ivresse de bonheur vous submerge. Vous rentrez les doigts (et les orteils) gelés, mais votre cœur est enveloppé d’un baume de chaleur.

Finit le froid sibérien! On annonce de la pluie cette semaine… O_O avec 9 C.

Ça alors!

Naissance d’un Projet

L’automne dernier, la boutique-cadeaux « Ema Rose » ouvrait ses portes au cœur du vieux village de Bromont. Lors d’une visite,  j’y ai laissé une de mes cartes d’affaires, proposant à la propriétaire d’exposer mes cartes postales dans sa boutique.

J’ai poursuivi mon chemin, oubliant un peu ma proposition… et ce projet.

Il y a un mois, un coup de fil de la propriétaire m’a rappelé cette rencontre. Fort intéressée, elle souhaitait me rencontrer pour faire une sélection d’images destinées à la vente dans sa boutique. Il n’en fallait pas plus pour réveiller l’entrepreneure en moi. 😉

À présent, vous pouvez trouver de mes images chez Ema Rose, soient sous forme de cartes postales ou de cartes de souhaits. Chouette non?

Cliquez sur les images pour les agrandir.

↓ Église de Bromont lors d’un matin frisquet. 😉 ↓

↓ Village de Bromont, Qc, Canada ↓

↓ Couché de soleil sur la ferme équestre Lombart, Bromont, Qc, Canada ↓

↓ C’est moi! ~ It’s me! ↓

En avril, ne t’allège pas d’un fil

La nature se réveille tout doucement et moi aussi. Je suis encore toute endormie, c’est sans doute les effets secondaires de l’hiver.  Qui s’ééééé-tiiii-re. Vous l’aurez deviné, la chaleur tarde à venir. On se demande si le printemps ne s’est pas égaré en chemin. Ou pire, disparu dans le triangle des Bermudes. 😉

J’écris ces lignes et j’ai une vague impression de déjà vu. Tous les printemps, on radote la même rengaine.  Mais comme dit l’adage, en avril ne te découvre pas d’un fil ; en mai, fais ce qu’il te plaît.

En attendant de changer de refrain, je vous offre ces quelques images prises en fin de journée. Les couleurs, timides, commencent à parer le paysage d’un beau vert tendre.

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↓ Complicité entre moi et ma 50mm f1.8 😉

Être à l’écoute

Lorsque je pars tôt le matin, à la conquête du soleil levant, cherchant la lumière idéale, je  suis en réalité à la recherche de ma propre lumière. Celle qui irradie. De l’intérieur. Des petits bouts de moi éparpillés ici et là, que je cueille au passage et que je reconstruis telle une toile impressionniste.

Pas à pas, je reprends contact avec mon essence profonde, tends l’oreille, écoute.

De ce clair-obscur jaillira une œuvre d’art.

Égarée Dans Le Temps

Des souvenirs émergent de moi, comme autant de papillons sortant de leur cocon. Volages, ils tourbillonnent, heureux d’être en liberté, trop longtemps enfermés dans les méandres d’un lointain passé.

Je me remémore mes souvenirs d’enfance.  Tout ça parce que je me suis demandé d’où me venait cette passion pour la nature. En un battement d’ailes, mes pensées se sont égarées dans le temps. Quelque quarante ans en arrière.

À l’âge de 9 ans, je délaisse la vie citadine pour aller m’établir à la campagne. Sur le coup, je suis triste, car je quitte mes amis, les jeux dans les ruelles et le dépanneur du coin où une flopée de bonbons  font la joie des enfants. Ma nouvelle voisine, qui habite à dix minutes à pied de chez moi, préfère jouer avec ses poupées. Snif! Snif!

La campagne, c’est vaste, quand vous n’avez pas de copains avec qui jouer. L’idée m’est donc venue d’aller explorer les alentours. Seule.

Rapidement, je découvre un autre univers. Les champs deviennent des terrains d’explorations. La forêt, un refuge rassurant. Les couchers de soleil, des tableaux aux mille visages. Les arbres, des alliés sur qui compter.

Bref, un vrai coup de foudre!

😉

C’est moi à l’âge de 13 ans, accompagnée de Finette. C’était mon endroit favori pour m’évader.

8 pistes créatives

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« La composition doit être une de nos préoccupations constantes, mais au moment de photographier elle ne peut être qu’intuitive, car nous sommes aux prises avec des instants fugitifs où les rapports sont mouvants. » Henri Cartier-Bresson

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1- Lire des magazines de photographie, c’est bourré d’idées et de conseils pratiques. Vous pouvez également vous inspirer ailleurs, comme en allant voir des expositions, visiter des musées, fréquenter les salons des artisans.  Rencontrez les artistes et prenez le temps de discuter avec eux de leur art. De leur méthode de travail, de ce qui les inspire. Les échanges ainsi récoltés peuvent faire naître des idées intéressantes et révélatrices.

2- Apprenez à regarder autrement. Changez de perspective. Au lieu de regarder droit devant, viser vers le bas ou le haut, baissez vous au ras du sol, ou debout sur une chaise.

3- Ne soyez pas si pressé, prenez votre temps. Immobilisez-vous. Respirez. Observez et regardez. Une fois. Deux fois. Trois fois. Encore et encore.

4- Vous n’avez pas de reflex? Qu’à cela ne tienne! La camera n’est qu’un outil, ce qui compte c’est votre vision.

5- Prenez une photo tous les jours. Peu importe le sujet. C’est avec la pratique que l’on s’améliore.

6- Apprenez les règles de base, une fois maîtrisées, amusez-vous à les briser.

7- Sortez de votre zone de confort. Vous aimez le paysage? Faites du portrait. Vous êtes à l’aise avec les gens? Alors, photographiez les paysages, ou la faune. Vous êtes expert en photo de voyage? Prenez des photos à proximité de votre domicile. C’est l’inverse? Pourquoi ne pas organiser une petite escapade dans un lieu étranger pour émoustiller votre œil.

8- Et, le dernier et non le moindre. Faites de l’autoportrait. Oui, oui! Rien de tel pour sortir de sa zone de confort et user des trésors d’imaginations pour nous trouvez beau. 😉

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Happy Shooting! 😉

Vous voulez poursuivre votre lecture? Voici quelques suggestions :

Comment créer un arrière-plan flou?

Comment réussir vos photos macros à l’intérieur?

10 trucs pour réussir vos photos (entre deux saisons)

Faut-il aller au bout du monde pour faire de la belle photo?

Partir de bon matin.

 Seule sur la route. Prendre conscience du temps qui passe. De la magie du moment.

Si mon regard s’accroche, au détour d’une route, je m’immobilise.

L’aventure commence…

De simples lignes, recouverte de dentelle de neige, deviennent des œuvres d’art.

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Mon œil cherche et découvre. La beauté.

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Que la lumière fut!

Je suis seule à la maison.  En sourdine, j’entends le bourdonnement de la laveuse, le tic tac de l’horloge. Mon nez hume une délicieuse odeur de plat mijoté. Que c’est bon d’être à la maison! Par la fenêtre, j’observe quelques flocons virevolter, le paysage doucement se couvre de neige. Je souris, l’hiver daigne nous accorder son manteau blanc.

Pour combien de temps? Jusqu’à demain, j’espère. 😉

Je prévois faire de la photo, pour mon défi de la semaine. J’aime ce défi, beau temps, mauvais temps, je sors. C’est devenu mon petit plaisir hebdomadaire. Et Nathalie, de son côté, fait de même. Nous sommes séparées par plusieurs kilomètres, mais unies par la même passion. Le même désir de capturer la beauté qui nous entoure. On ne sait jamais ce que la nature nous réserve. Rien n’est planifié à l’avance. Ni organisé. Seule la spontanéité nous guide.

Le moment de visionner la photo de l’autre est attendu avec anticipation. La fébrilité nous porte jusqu’au dimanche matin, instant où la publication de notre tandem revêt ses plus beaux atours.

Si visionner des photos d’hiver ne vous incommode pas trop (je compatis avec mes amis européens qui subissent une vague de froid sans précédent), je vous propose une escapade sur  un site où une sélection d’images de neige ont été choisies. Vous en serez émerveillés.

La grisaille vous assaille? Vous en avez marre du temps gris? De la lumière please!  Si vous passez par Montréal, vous en aurez plein la vue, jusqu’au 15 février.

Encore un peu de lumière? Voici une façon ingénieuse de convertir de vieilles reliques photographiques.

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