Attention : Changement Important {veuillez lire ce billet}

Oyé! Oyé! Chers amis lecteurs et lectrices, veuillez noter que ce blogue déménagera vers cette nouvelle adresse [www.annejutras.com] d’ici les prochains jours.

fleur, pommier, printemps, anne jutras, bromont, la randonnée photo

Vu de l’extérieur, l’aspect du blogue restera le même, tout paraîtra identique.  C’est au niveau de la gestion interne que le changement s’effectuera. Plus de liberté (yesss!), finit les pubs dans mes billets (Bon débarras!) et un choix de plugins intéressants.

Éventuellement une galerie virtuelle se greffera à mon blogue (patience). Pour ce faire, j’ai dû annuler mon abonnement chez smugmug, où étaient regroupés mes plus belles images. Pourquoi tous ces changements? Pour regrouper sous un même toit blogue et galerie virtuelle. Je voulais également proposer une info-lettre, ce qui était impossible avec cette version-ci.

Donc, dorénavant, je bloguerai sur www.annejutras.com

À bientôt!

Note importante : Si vous êtes abonné par courriel, vous allez devoir vous ré-inscrire à l’infolettre pour recevoir les nouveaux billets.

 

10 idées photos pour égayer vos prises de vue!

1- Flare : rayons de lumière (parasite) exploitée à sa plus belle expression = halo, chatoiement, scintillement. On place la source de lumière (intentionnellement) devant soi et on laisse les rayons éclabousser l’image. Alléluia! 😉

©Anne Jutras – ISO250 – f22 – 1/100 – +0,67

2- Reflet : saisir la transparence, les multiples couches d’une vitrine, le rétroviseur d’un véhicule, un pavé trempé, les flaques, ou une carrosserie inondée d’eau sont de multiple terrains d’exploration pour ceux qui veulent se prêter au jeu.

ISO200 - f2.8 - 1/8000

ISO200 – f2.8 – 1/8000

3- Reflet audacieux : mettez-vous dans le décor, allez détendez-vous, vous ne briserez pas la glace!

iPhone 4

© Anne Jutras – iPhone 4

4- Bokeh : créer des ronds lumineux à profusion. Optez pour la plus grande ouverture de votre objectif (le plus petit chiffre) et ajoutez un arrière plan lumineux.

ISO 200 - f4 - 1/1250

ISO 200 – f4 – 1/1250

5- Explozoom : on s’éclate! Installez votre appareil photo sur un trépied, choisissez une petite ouverture (f22) afin d’obtenir une vitesse lente (entre 1/2 sec. et 2 sec.) et, pendant l’exposition, zoomez. Cette technique demande un peu de pratique. Mais le résultat est dynamique!

ISO200 – f22 – 2 sec

6- Donner du mouvement à un sujet fixe. Débarrassez-vous de votre trépied. Ici, il ne faut pas avoir peur de transgresser les lois de la stabilité. On choisi une vitesse lente et on bouge à droite, à gauche, de haut en bas, en cercle. Toutes les folies sont permises!

ISO 200 – f9 – 1 sec.

annejutras_web_0175

7- Ombrage en duo : houuuu…. un peu de vous, avec chéri ou chérie – une photo qui vous donnera des frissons! 😀

iPhone 4

© Anne Jutras – iPhone 4

8- Peindre avec la lumière : On prend une lampe de poche et hop on se fabrique des ailes. Plaisir garantie!

Anne Jutras - ISO400 - f11 - 5sec.

© Anne Jutras – ISO400 – f11 – 5sec.

9- À la Monet. Il pleut? Tant mieux! Par une journée de pluie, j’ai immobilisé la voiture, attendu que la vitre soit recouverte d’eau, pour rendre l’image le plus abstrait possible, et j’ai pris la photo. Monet serait jaloux!

© Anne Jutras – iPhone 4

10- Ralentissez! Prenez une vitesse lente – délibérément – et expérimentez. Osez briser les règles et amusez-vous!

ISO100 - f6.3 - 0.8sec.

ISO100 – f6.3 – 0.8 sec.

ISO 1600 - f5.6 - 1/4 sec.

ISO 1600 – f5.6 – 1/4 sec.

La vie est trop courte pour  être petite!

Happy Shooting! – Soyez heureux et déclanchez!

10 on 10 ~ mars ~ Un dimanche tranquille

Comme le temps file, le défi 10 on 10 est déjà de retour.

Pour moi, tous les défis sont bons pour sortir mon appareil photo. Le défi est d’autant plus grand que mon quotidien n’a rien de bien… passionnant. Peu importe, le but n’est pas de montrer la vie « extraordinaire » que nous menons (Dieu merci!), mais bien d’en faire ressortir les détails. Ces moments anodins qui nous échappent. Aiguiser notre attention, porter notre regard sur ces riens et les propulser au rang de vedette. Rien que ça!

Voici donc, sans plus tarder, 10 photos sur ces riens :

On ne commence pas la journée sans un café et sans jeter un coup d’oeil à ses courriels.

Une pause soleil. Moment privilégié pour laisser divaguer ses pensées.

J’en profite pour faire quelques autoportraits.

Alors que je reviens à la cuisine, je surprends monsieur Écureuil grignoter les graines que l’on réserve pour les OISEAUX! Le gourmand!

Je ne sais pas vous, mais parfois j’ai besoin de structure pour terminer ce que j’entreprends. C’est là que l’app Pomodoro vient à la rescousse.

Pomodoro ou pas, mon regard ne peut s’empêcher de s’évader… Tiens, mon cactus a des bourgeons!

Préparation d’une affiche pour un projet que je lance ce printemps. Youppi!

J’ai besoin de me changer les idées. Je sors ma 50mm f1.8 et je m’amuse. Ça fait du bien!

Tant qu’à faire, je sors dehors! Le printemps donne ses premiers signes, la neige fond. Hourra!

Et le soleil daigne étirer ses rayons. Décidément, ce 10 on 10 se termine en beauté!

10 on 10 ~ février 2013

10 on 10 ~ janvier 2013

10 on 10 ~ décembre 2012

😀

10 Femmes Photographes (et plus) qui ont marqué leur époque

Le saviez-vous? Près de 90% des photographes sont des hommes.

En cette « journée internationale de la femme », j’avais envie de mettre en scène 10 femmes photographes qui ont évoluées et marquées l’histoire, chacune à leur manière.

Évidemment, cette liste n’est pas exhaustive, elle aurait pu s’allonger davantage. J’ai entrepris des recherches, comme si je partais à la conquête de l’Ouest. Car, je dois l’admettre très humblement, je n’en connaissais pas. J’ai reconnu, avec surprise, certaines photos ne sachant pas qu’elles avaient été réalisées par des femmes.

Mes  choix n’ont rien de logique, j’ai laissé mon cœur faire le boulot.  En tombant en amour avec des images crées à une époque révolue, en admirant la détermination de l’une, l’audace de l’autre, leur l’originalité, leur style ainsi que la persévérance et la passion de toutes ces femmes. Sans exception!

10 ~ Julia Margaret Cameron 1815 – 1879

Julia débute sa carrière photographique à l’âge de 48 ans, lorsque sa fille aînée lui offre un appareil photo. (Vous voyez, il n’est jamais trop tard pour découvrir sa passion.) De photographe amateur elle devient rapidement portraitiste renommée. Animée par la beauté et l’esthétique, elle entreprend une vraie démarche artistique.

Une approche novatrice, à une époque où la photographie était surtout considérée pour son aspect documentaire. Ses cadrages serrés et ses floues artistiques auront un impact sur le style photographique de l’époque. [source]

© Julia Margaret Cameron

9 ~ Dorothea Lange 1895-1965

« On devrait employer l’appareil photo comme si demain on devenait aveugle. » Dorothea Lange

Cette photographe autodidacte a commencé par des portraits en studio, avant de s’intéresser aux calamités de la Grande dépression. Elle est ainsi devenue la figure de proue de la photographie documentaire. Elle est également allée dans divers pays en voie de développement et a sensibilisé les citoyens de la pauvreté qui les entourent.

Dorothea Lange était un photojournaliste américaine qui est surtout connu pour ses photos durant la Grande Dépression.  Sa photo Migrant Mother (ici bas) est l’une des photos les plus connues de l’histoire.  Mis à part son œuvre documentaire sur la Grande Dépression, elle a également travaillé sans relâche pour photographier les camps où étaient regroupées de force et internées toutes les personnes d’origine japonaise, hommes, femmes, enfants dans les années 40. [source]

Lange-MigrantMother

©  Dorothea Lange

8 ~ Lisette Model 1901- 1983

«  Ne photographie jamais quelque chose qui ne t’intéresse pas. » lui avait dit Rogi André.

Né à Vienne et immigrée aux États-Unis, Lisette Monette était culottée, volontaire, et n’avait pas peur de se poster sous les nez des gens et leur balancer un coup de flash en plein visage. Soixante ans plus tard, ses photos donnent l’impression d’avoir été prises hier.

Étant jeune, Lisette rêve de devenir chanteuse, mais change son orientation lorsqu’elle rencontre un compositeur allemand et qui lui dit : «  Tu sais, je crois que tu ne vas pas réussir à gagner ta vie, peut-être faudrait-il trouver un autre métier qui t’assure un travail. » Il faut préciser qu’à cette époque (fin des années 20/ début des années 30), l’un des métiers qui était bien vu – pour une femme, faut-il préciser – c’était la photographie. [source]

Elle enseignera la photographie jusqu’à l’âge de 81 ans. Et de ses élèves naîtra une autre grande photographe Diane Arbus, au regard aussi tranchant.

Note : Il est connu que Lisette Model recadrait ses photographies ou maquillait le négatif pour faire disparaître des éléments par exemple. [source]

©  Lisette Model
« Les gens pensent toujours qu’il y a une intention sarcastique dans ce que je fais, mais je ne suis pas du tout d’accord avec eux. J’ai l’impression que tous les gens que je photographie ont de fortes personnalités.»

7 ~ Sally Mann est né en 1951  et vit en Virginie.

J’ai hésité avant de sélectionner Sally Mann. Peut-être à cause de son œuvre controversée  « Immediate Family » où la photographie de famille est réinventée. Ses trois enfants y sont photographiés dans leur quotidien, où certaines poses évoquent une sensualité troublante.

Pour ma part, je n’y perçois rien de malsain ou de corrompu. N’empêche, en visionnant les images, un certain malaise m’envahit. Mais je crois qu’il faut voir au-delà des apparences, se laisser emporter par l’histoire, le message véhiculer par cette série. Innocence, vulnérabilité, découverte de soi et candeur.

J’ai poussé plus loin mes recherches et j’ai découvert que Sally Mann utilise une chambre grand format (8×10) et développe elle-même ses photos en noir et blanc. La beauté des images, la qualité du flou optique, la richesse des nuances, la maîtrise des clairs-obscurs nous font apprécier cette artiste de talent.

Sally Mann

© Sally Mann

6 ~ Anne Geddes est né en 1956 et vit en Australie.

« Le plus difficile dans la photographie est de rester simple.  » Anne Geddes

Son style poétique et créatif a conquis le cœur de plusieurs mères et inspiré des centaines de photographes. Son histoire me fait penser à celle de J.K. Rowling, l’auteure d’Harry Potter. Cette photographe a eu l’idée de faire un calendrier avec des photos de bébé déguisés en différents légumes. Après avoir reçu plusieurs refus d’éditeurs, Anne Geddes décide de fonder sa propre compagnie. Aujourd’hui, ses livres se sont vendus à près de 15 millions d’exemplaires dans le monde. [source]

Leçon de vie : n’abonnez jamais vos rêves!

Anne Geddes

© Anne Geddes

5 ~ Lise Sarfati, photographe française né en 1958 et vit aux États-Unis.

Les photographies de Lise Sarfati ne laissent pas indifférentes. Elles captent l’identité de ces sujets dans une simplicité déconcertante. Dans la série « She« , les teintes, les poses, la nonchalance frôlant l’indifférence de ses « personnages » (comme elle se plaît à les évoquer), nous intriguent.  Et nous captivent entièrement!

En tout cas, c’est l’effet ressenti chez moi.

© Lise Sarfati

4- Jill Greenberg est né à Montréal en 1967 et vit aux États-Unis.

Jill Greenberg est connue pour sa série « Cry Baby ». Elle se spécialise dans le portrait et détient un style bien à elle. On lui a même donné le surnom de « Manipulator », étant donné le traitement photoshop qu’elle applique à ses images. Ce genre d’image ne figure pas parmi mes préférés, mais je dois dire que son style se démarque des autres.

Vidéo de sa démarche photographique ici.

© Jill Greenberg

3- Jasmine Star est une jeune photographe de mariage

Jasmine rêvait de devenir avocate, mais lors de ses études, ce rêve tourne vite à la déception. Quelle autre carrière peut-elle entreprendre? Lorsque sa mère contracte un cancer, elle prend congé pour être auprès de sa famille. Durant cette période, son ami la demande en mariage. C’est en faisant des recherches pour trouver un photographe de mariage qu’elle tombe en amour avec cette profession. Les images l’ont interpellé, ému et inspiré. Peu de temps après son retour de voyage de noces, elle décide de quitter l’école de droit et de poursuivre son rêve de devenir photographe. [source]

En 2006, elle a fait ses débuts dans le milieu de la photographes de mariage. Trois ans plus tard, Jasmine Star a été élu parmi les meilleurs photographes de mariage. Sa détermination, son charisme et sa générosité en font une personne très attachante.

© Jasmine Star

2- Julie de Waroquier est une jeune artiste de 23 ans.

Photographe autodidacte française, également étudiante en philosophie (Ecole Normale Supérieure / Université Lyon 3), Julie de Waroquier a commencé la photographie en 2008. Elle se distingue en 2012 en remportant plusieurs prix nationaux et internationaux, dont l’International Emerging Artist Award. [source]

© Julie de Waroquier

1- Vivian Maier né en 1926 et décédé en 2009 à l’âge de 83

Voici l’histoire extraordinaire d’une femme qui a pris des tonnes de photos, mais ne les a jamais montrées à personne. C’est le hasard qui s’est chargé de nous les faire découvrir, grâce à John Maloof.

Ce jeune agent immobilier était à la recherche de photographie pour illustrer un livre. Il court les salles de ventes et finit par acheter pour 400 dollars un énorme lot de négatifs ( trente mille négatifs, des dizaines de rouleaux de pellicule et seulement quelques tirages réalisés dans les années 1950-1960 ). Il n’y a pas les images qu’il recherche, à la place, il a découvert un trésor…

On la nomme « The Nanny’s Secret », le secret de la nounou. Son secret est d’avoir réalisé au cours de sa vie près de 120 000 photos de rue, sans les avoir vues elle-même pour une bonne partie puisqu’elle n’a pas toujours eu la possibilité ni les moyens financiers de développer ou de faire développer ses négatifs.

Elle n’a pas montré ses tirages, n’a pas parlé de son travail et a fortiori elle n’a jamais tenté de tirer profit de ses clichés. Le nombre des négatifs contenus dans ses cartons se monte au total extraordinaire d’environ 120 000 négatifs. [source]

Le site officiel

Vidéo

Fiding Vivian Maier, the movie

© Vivian Maier

Voilà une histoire qui me touche! Combien d’entre nous restons dans l’ombre? De peur de la critique? De peur du regard des autres? De peur de ne pas plaire? Combien?

Je vous souhaite une merveilleuse journée de la femme! Et je vous invite à ajouter d’autres suggestions de femmes photographes dans vos commentaires. On pourra ainsi partir à la découverte. 😀

Voici vos propositions :

Olga Valeska

Bettina Rheims

Sarah Moon

Annie Leibovtitz

Diane Arbus (mentionné ci-haut, élève de Lisette Model)

Lee Miller

Annie Griffiths Belt

Marina Cano

Sophie Thouvenin

Diane Varner

Sue Bryce

Ellen Kooi

Jessica Drossin

Alexandra Sophie

Ossiane

Alexandra Boulat

Sarah Louette

Brooke Shaden

Autopsie d’une prise de vue : comment faire le tour de votre sujet

Récemment, j’ai été inspirée par les photos de Laurence Chellali de chez Photofolle. Talentueuse, cette photographe n’hésite pas à essayer des réglages différents afin d’obtenir des effets visuels aux résultats étonnants. Dans son billet, Le tunnel, Laurence joue (et s’amuse) avec la perspective, le temps de pose, le flouté et même les reflets.

À partir d’un même sujet, elle a recréé des atmosphères différentes, passant du glauque au lumineux jusqu’à l’onirique. Du coup, j’ai eu envie de faire pareil. Le hic c’est que j’ai pas de tunnel par chez moi. Que des paysages! Qu’à cela ne tienne!

Parfois, il suffit d’une simple idée, un brin créatif pour nous inciter à rompre nos (vieilles) habitudes. Et partir en mode exploration. Une approche stimulante pour l’artiste en soi. C’est comme prendre une route nouvelle. Notre regard s’éveille, comme titillé par les nouveaux décors que la route nous offre. Notre âme se régale. Et notre œil itou!

Samedi dernier,  je pars donc avec l’intention de  faire le tour d’un même sujet avec différents réglages et diverses prises de vue. Oui, mais (parce qu’ il y a un mais), le froid a raison de mes bonnes intentions. Je sous-estime la température, à -3C le froid me pétrifie non seulement les doigts, mais également la cervelle.

[Note à moi-même : plus jamais sans mes chauffes-mains, même s’il fait un respectable -3C, tu m’entends! ] Avec le facteur vent, le temps ressentie dévale à -14C. Aïe! Pas chaud pour la pompe à l’eau, parole d’exploratrice! Difficile de se concentrer et d’être un « brin » créative. :mrgreen:

Autre contre-temps, le levé de soleil n’est pas fabuleux, à vrai dire, il est complètement moche! L’action se passe du côté opposé. À l’endroit même où les fils électriques cinglent le ciel. Zut! Je les haïs aime tant, ces fils! Je décide donc de porter leur présence à contribution. Tant qu’à faire. 😉 Lignes de fuite électrisantes.

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En reculant de quelques pas, je change d’angle et photographie un bouquets de brindilles desséchées. Je modifie mon cadrage et opte pour une profondeur de champ réduite.

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À ce stade-ci, mes doigts n’en peuvent plus… Je dois bouger,  attendre que la chaleur revigore mon énergie. J’ai envie de partir. Mais je reste. L’appel du défi est plus fort que tout. Je suis folle… vous allez dire. Non. La madame est déterminée. J’ai l’intention de faire ces photos. Ça fera (enfin) un bon billet pour mon blogue.

Peu à peu, mes doigts se réchauffent. Je remarque que le soleil étire mon ombre de façon amusante. Tiens, je passe en mode autoportrait. Et j’oublie le froid.

↔♥↔

Ici, un traitement en noir et blanc transforme le sujet et bonifie sa simplicité.

Ou, à l’opposé, jouer avec les teintes embellit l’atmosphère éthérique de l’image.

Un dernier essaie, un peu excentrique. Et très créatif. Je choisi une vitesse lente (1/4 sec. ) en fermant le diaphragme (ouverture f20.0) et exécute une série de clichés à main levé, en bougeant mon appareil à la verticale. ooooh!

De tout le lot, c’est ma préférée!

Sans doute à cause de ma démarche photographique. Du défi (personnel) accompli. Bon, d’accord, ça n’a rien à voir avec un tunnel, mais l’approche m’a permis d’explorer mon environnement et de réaliser des clichés à saveur variés.

Maintenant, c’est à votre tour!

Réponses à vos questions

Tout d’abord, merci pour votre généreuse participation. Vous avez été nombreux à manifester un intérêt de suivre un cours en ligne. J’en suis ravie! Évidemment, un tel projet demande du temps. Et comme je ne fais rien à moitié, ce ou ces cours seront à la hauteur de vos attentes.

Certains d’entre vous sont restés perplexes à la question no 4, concernant les exercices d’introspection combinés à la photographie.

Avec cette question, je voulais découvrir si vous étiez intéressés à sonder, par l’écriture, vos pensées, vos rêves et vos aspirations secrètes, accédant ainsi à des aspects non explorés de votre potentiel. Le tout secondé par la photographie. Un cours ouvrant la voie sur notre beauté intérieure, mais aussi à celle qui ne demande qu’à s’exprimer.

80% ont démontré un intérêt pour cette proposition. Très révélateur!

J’ai créé une page de Foire Aux Questions (FAQ ~  Cours en ligne), si vous souhaitez connaître les réponses, je vous invite à cliquer ici.

D’ici au prochain billet, je vous propose des photos d’été.

Un peu de chaleur ne nous fera pas de tord.

10 on 10 ~ Février ~ Journée Raquettte

Le  défi photo 10 on 10 revient. C’est dimanche, ça tombe bien. Nous avons prévu une balade en raquette. Malgré le -22C affiché en matinée, le mercure grimpe et frôle le -7C en après midi, ce qui est très agréable. Nous avons invité des amis pour l’occasion, ne reste plus qu’à partir.

1- Mais avant, un petit pelletage dans les escaliers s’impose. Ça n’a rien à voir avec les 60cm qui a déferlé sur le Nord-Est des USA. Notre maigre 8 cm d’accumulation ne fait pas le poids.

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2- En attendant, je m’amuse à photographier mon reflet. Coquine se demande bien ce qui se passe.

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3- Le temps est magnifique. Le ciel, sans nuage, est d’un bleu hypnotisant.

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4- Les sentiers sont balisés, mais le groupe préfère fouler la neige molle. Avec raison!

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5- Le soleil, haut perché, dessine des ombres chinoises sur le sol. C’est joli comme tout! Allez, une photo!

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6- La vue est magnifique. Et pendant que  je prends une tonne quelques photos et retarde tout le monde, y’en a qui en profite pour piquer une jase. La vie est belle, je vous l’dit! 😉

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7- Une petit banc pour se reposer et jouir du paysage. Clic! Une autre photo. Oups! Où est la gang? Hé, attendez moi!

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8- Ah-ah, ils sont par là. Vite! Je suis mieux de me dépêcher avant de les perdre de vue.

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9- Bon, les voilà qui jasent encore… Tant mieux, ça me donne une chance de prendre d’autres photos  de les ratraper.

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10- Oooh, comme c’est joli! J’adore le bokeh créé par la lumière sur la neige.

20130210_annejutras_web_0186

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11- Photo boni : la joie et le fou rire transmit sur cette photo méritait une place dans cette journée.

Bonne semaine à tous et toutes!

😀

Consultez la liste des participants de février sur la page de Frenchlily afin de découvrir  les nombreux participants.

Cliquez ici pour voir les images de l’instigatrice du projet, Rebeka from a  » A bit of Sunshine » , ainsi que les autres participants du projets.

10 on 10 ~ janvier 2013

10 on 10 ~ décembre 2012

Derrière chaque photo, se cache une histoire

Je ne sais pas vous, mais lorsque je visionne mes photos  une foule de souvenirs refont surface. Certains plus que d’autres, selon le contexte du moment.

Froid intense, composition difficile à exécuter, ravissement pour les yeux, revenir bredouille, rencontre inopinée -> agréable ou pas. Bref, quand je reviens de mes escapades photos, j’ai toujours quelques anecdotes passionnantes, enfin pour moi, à raconter à mon chéri. Et quand je regarde ces photos, plusieurs jours plus tard, voire des années, tous ces souvenirs se réveillent.

J’affirmerais même que la photographie est un bon exercice pour stimuler sa mémoire. Oui, oui! 😀 Une photographe, qui avait réalisé un défi autoportrait de 365 jours, m’a confié un jour qu’elle pouvait se rappeler chaque événement entourant chacune de ses 365 photos. Wow! C’est tout dire!

Sans plus tarder, voici quelques anecdotes entourant ces photos.

1- Aurore

Aurore

Se lever à 5 h du matin, prévoir sa destination et partir sans chauffe-main. Ohlàlà!  Plus jamais! (En passant, j’ai fait mes provisions.) En cours de route,  bifurquer et se laisser distraire par un autre décor. La neige n’a pas la vedette dans les prés ces jours-ci. Or ce champ de glace revêt un attrait particulier. Je m’installe, à l’aveuglette parce que le soleil ne s’est pas encore pointé, et j’attends. Pour constater que les couleurs de l’aurore ne sont pas la direction prévue.

Zut! Vite, cherchons un autre décor.

≈♠≈

2- Glace et Roseaux

Glace Rosée

Pendant que l’aurore déploie ses couleurs flamboyantes, je me déplace (rapidement)  essayant de capter des images supplémentaires. Contrainte : la route est dans la même direction que le soleil levant et n’offre pas un point de vue intéressant.

J’aimerais mettre en avant plan une de ses touffes d’herbes qui émergent de la glace, ça serait simple me semble. Mais je n’ai pas l’âme téméraire, et n’ose m’aventurer sur la glace mince qui ne cesse de craquer. Cric! Crac! Croc!

Je réussis à me glisser au bas d’un fossé (non sans crainte, mais la madame fait taire ses peurs), et me rassure en observant les courageux roseaux. 😉

≈♠≈

3- Rayons Fugitifs

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Partir tôt, bien avant l’aurore, et anticiper un beau lever de soleil. Qui ne vient jamais. En quittant les lieux, je remarque que le soleil tente de percer les nuages. Tiens, tiens. Je m’installe sous les branches des arbres, c’est tellement joli, et j’attends… 15 minutes avant que l’astre du jour ne daigne exhiber ses rayons. Victoire!

≈♠≈

4- Simplicité Enneigée

Clôture Enneigée

Après trois heures de prise de vue, d’attente et de déplacements (parfois bancale, parce que sous cette belle neige les champs sont glacés), mes orteils sont gelés et je suis exténuée – mais ivre de bonheur. Je n’ai qu’une idée en tête, rejoindre chéri et lui raconter ma matinée en dégustant un bon café fumant.

Mais mon œil de photographe remarque cette clôture joliment enneigée. Mon corps connaît un regain d’énergie l’espace de trois clichés. Clic! Clic! Clic!

Et de toutes les photos prises ce matin-là, c’est ma préférée. Parfois la simplicité vaut toutes les gloires du matin.

😉

Et si on changeait de saison?

5- Opulence

Estrie, Québec, Canada

Octobre 2012 ~ Petite balade en Estrie, il est midi, l’heure à éviter en photographie. Mais cette journée-là, les couleurs d’automne sont splendides et j’ai envie de me faire plaisir. Après tout, on n’a qu’une vie à vivre, aussi bien en profiter.

Au diable les règles contraignantes, et bienvenue la liberté d’expression!

≈♠≈

6- Une pause bien méritée

Papillon

Septembre 2012 ~ J’ai fait une série de photos pour ce billet-ci. À la toute fin, je m’apprête à prendre le chemin du retour, lorsque j’aperçois ce papillon. Une légère bruine avait recouvert la végétation et il se reposait sur cette fleur, comme inanimé. En fait, il séchait ses ailes. Je me suis approchée doucement, le cœur ravi. J’ai interchangé mon zoom contre mon objectif macro et, l’espace de quelques instants, j’ai plongé dans un univers de pur délice.

Je peux me souvenirs du trajet parcouru, de la fraîcheur de l’air, des sentiments qui m’habitaient et du bonheur ressenti lors cette rencontre. Tout ça, à la seconde où j’ai visionné cette image.

C’est puissant, une photo, surtout quand vous en êtes le créateur.

≈♠≈

7- Par delà le sentier

Septembre 2012 ~ J’ai pris cette photo la même journée que celle du papillon ci-haut. Les circonstances entourant cette image sont floues, pas de souvenir précis. Par contre, je me souviens de mon insatisfaction lorsque je l’ai traitée à l’ordinateur. Elle ne me disait rien. Aujourd’hui, lorsque je la regarde, elle m’apaise et me donne envie de partir à l’aventure.

Parce que la photographie c’est ça aussi. Partir à l’aventure, même si vous ignorer où cela vous mènera. Le chemin emprunté est toujours rempli de surprises. 😉

≈♠≈

ClaudeL m’a demandé de raconter l’histoire derrière cette photo. Eh bien, je faisais la fofolle en me photographiant avec mon téléphone portable. Une photo par ci, une autre par là. Distraite, j’ai bien failli manquer le soleil qui sortait de derrière les nuages.

Oups!

😉

On dit qu’un blogue vit en moyenne deux ans.

Dernièrement, j’ai pris du recul par rapport à mon blogue. J’avais besoin d’espace pour respirer. Réfléchir.  Et savourer ces instants où je n’avais pas d’obligation vis-à-vis du net. Vous savez tous combien l’internet peut devenir un gobeur de temps, si on y met pas un frein. 😉

J’hésite à le dire, mais à un moment donné (oh un moment bien fugace), j’ai eu envie de fermer boutique. Ouais, je sais, c’est pas sympa de ma part… Un bref moment de divagation, je vous assure. On dit qu’un blogue vit en moyenne deux ans. Deux ans, c’est court, entre vous et moi et la boîte à beurre, comme on dit en bon québécois.

Et, en laissant cette pensée égoïste circuler dans ma cervelle, j’ai réalisé que ce blogue a, justement, un maigre deux ans et quelques mois. Gloups! Heu… est-ce dire que sa vie est sur le point de s’éteindre? Je sais! Moi aussi ça m’inquiète!!!

Bon, je voulais vous parler de mes dernières photos d’hiver prises à -25 C et me voilà en train de vous rabattre les oreilles avec mes états d’âme. J’avoue que j’avais besoin de me confier et je me sens un peu plus légère! Merci!

Bon, si on revenait à nos moutons…

Samedi matin, 7 h07, -25C. Sérénité polaire.

La difficulté rencontrée par un temps pareil est d’être créatif. Le froid transperce vos gants et vos doigts, ultime outil de travail, et deviennent vite engourdis.  Or, quand vos extrémités sont ainsi malmenés, votre cerveau ne travaille plus aussi efficacement.

Mais avec des chauffes-mains (Dieu merci!), on prend un pause laissant la chaleur faire son travail. Vous, vous savourez la quiétude en scrutant les alentours à l’affut d’une prise de vue intéressante. Le photographe en vous n’arrête pas sa quête.

Et quand le soleil se lève au dessus de l’horizon, perçant la brume du matin de ses rayons, une ivresse de bonheur vous submerge. Vous rentrez les doigts (et les orteils) gelés, mais votre cœur est enveloppé d’un baume de chaleur.

Finit le froid sibérien! On annonce de la pluie cette semaine… O_O avec 9 C.

Ça alors!

Un vendredi sans mot*

* Parfois, le silence et le recueil nous font du bien.

Parfois, les mots sont inutiles.

Parfois, la vie est cruelle.

Parfois, une étreinte suffit à apaiser les pleurs.

Parfois, un pansement calme  la douleur.

Parfois, les mots n’ont pas de sens et votre vie bascule lorsqu’ils sont prononcés.

Parfois, le silence est d’or.

Je dédis ce billet à une amie proche qui transverse une épreuve.

Courage!