Pendant que le paysage se dépouille, l’attente commence…

Que dire de la première?? WOW
Tu as pris la voiture ou tu es sortie en pyjama dans le jardin?
Quelques soient tes réponses, je te félicite de ton courage et merci du partage de tes efforts… ~ Tiphaine~

Merci Tiphaine… lol… heu, je laisse mon pyjama chez moi…
anne jutras photographie

20mm – ISO 100 – f16 – 4sec – mesure multizone

L’aurore. Moment privilégié de la journée où les couleurs du firmament se parent d’espoir et d’amour. Devant ce festin de brume et de couleurs flamboyantes, mon cœur se réjouissait. Pincement de joie. Rien de douloureux, juste le bonheur d’être là, présente.  Dans ma campagne sauvage.

anne jutras photographie

20mm – ISO100 – f16 – 0.3 – mesure pondérée centrale

Les arbres dépouillés se présentent dans leur plus simple apparat. Et pour mon plus grand plaisir. Je peux ainsi admirer le galbe de leurs branches s’élançant vers le ciel. Je les imagine recouvert de neige… Vous aussi, n’est-ce pas?

anne jutra photographie

130mm – ISO100 – f5.6 – 1/15 – mesure pondérée centrale

Au moins de novembre ocre s’installe, se faufilant entre foin, brindilles, quenouilles et roseaux. Il rehausse la nature d’une  teinte chaleureuse.  Nous réconfortant avant que l’hiver n’arrive. Ai-je dis hiver? Oups… oui! 😀

20mm – ISO100 – f16 – 1.3 – mesure pondérée centrale

Pendant que l’automne est parti en trombe, moi, j’attends…

….l’hiver.

😉

Et vous, que faites-vous?

Sortir du lit et transformer son samedi matin

L’esprit embrumé de sommeil, j’ouvre un œil et j’étire le bras vers mon téléphone portable afin de regarder l’heure. 6h48. Je sors du lit et descends à la salle de bain. En passant devant la fenêtre, je jette un coup à l’extérieur. Mes yeux s’agrandissent.

La brume masque l’horizon. Dans le brouillard de mon esprit (encore endormi) émerge un mot:

Photo…

J’ai rarement eu l’occasion de faire de la photo dans la brume. Perdue dans mes réflexions, je soulage ma vessie et retourne sous les draps. Chéri dort paisiblement. Je suis tentée de me blottir près de lui pour sentir la chaleur de sa peau. Très tentant!

La brume, elle, m’invite à sortir du lit.

Je n’arrive plus à fermer l’œil. Mon esprit n’est plus ici, il vogue vers des paysages mythiques enveloppés de brume matinale.

C’est décidé, je pars faire de la photo!

♥ ♥ ♥

♥ ♥ ♥

Il était une fois la vie : en six mots…

 “la Vie vaut la peine d’être vécue quand on l’a vécue comme on a voulu….” ou comme on a pu. Quelque soit notre Bonheur c’est ce que l’on peut se souhaiter quant aux multiples difficultés de la Vie, alors Heureux celui qui les prend avec Philosophie….
Allez bon chemin sur le quotidien moi je le prends au fur et à mesure et ça suffit à mon Bonheur…puisses-tu trouver ton bonheur. ~ Hervé a écrit ce message dans ce billet-ci.

 Résumer sa vie en six mots, est-ce possible?

Apparemment, oui.

Après avoir organisé un concours de biographie en six mots, la revue en ligne Smith les a regroupées dans un livre dont le titre a été donné par la gagnante du concours :

Not quite what I was planning!  Traduction : Pas exactement ce que j’avais planifié!

112mm – ISO200 – F6,3 – 1/200 – mesure pondérée centrale

Pour résumer sa vie en six mots ça prend tout un esprit de synthèse.
Résumer un roman c’est laborieux, alors imaginez une vie…
En se laissant allez à la simplicité, on peut y arriver.

↔ ♥ ↔

Voici quelques petites phrases qui en disent bien long sur la vie de leur auteur.

–          Née en Haïti, élevée au lac Saint-Jean.

–          Je suis morte à ma naissance.

–          La meilleure défense c’est l’attaque.

–          Je veux toujours plus de confiture.

–          Je cherche encore le mode d’emploi.

–          Go Nordiques go…oups, Go Habs go.

–          Ma vie comme un dimanche après-midi.

–          Né à Ste-Béatrix. Parents normaux. Dommage.

–          Matelas à vendre, côté gauche comme neuf.

–          Plus de sexe, moins de sudoku.

–          Fuck l’humanité, sauvons la planète.

–          Pas encore de la maudite neige!

La mienne serait : Je choisis mes rêves et les réalise

Comment résumeriez-vous la vôtre?
En six mots…
😀

Des paysages S.V.P.

Bon, depuis quelque temps, j’ai l’impression de  photographier exclusivement de la macro. Comme si l’infiniment petit m’avait complètement envoûter. Me faisant oublier, du coup, le monde qui m’entoure.

Faut dire que c’est facile de partir avec son objectif macro, effectuer quelques pas, voire se diriger dans sa cour et s’attarder sur un petit carré de verdure.  S’y perdre. L’espace de pluuuuusieurs minutes! 😀

Je me suis secouée et je suis sortie de ma bulle afin de vous offrir en grande primeur des paysages.

Profitez-en, ça ne durera pas longtemps. (EXIF disponible en glissant la souris sur l’image)

↑ Lorsque j’ai aperçu la formation nuageuse, j’ai immobilisé mon véhicule et je me suis aventurée dans le champ. J’ai attendu (plusieurs minutes) que le soleil sorte d’entre les nuages avant de prendre le cliché. ↑

↑ J’empruntais ce sentier pour me rendre au sommet de la montagne.  Le jeu de lumière et d’ombre créé par les fougères m’ont séduite. Mais c’est une scène énormément difficile à capturer, étant donné l’écart de la dynamique des valeurs (ombre et lumière). J’ai fait plusieurs essaies avec filtre et sans filtre. Finalement, ce sont les photos sans filtre que j’ai fusionnées dans PhotomatixPro. ↑

↑Parfois, une seule image suffit, comme celle-ci. Pseudo HDR dans photomatixPro. ↑

Ici, j’ai délibérément conservé la couleur bleutée de l’image qui reflète bien la brume du matin. Fait cocasse : je viens tout juste de réaliser que j’ai pris cette photo à F1.8… O_o ce qui n’est pas idéal pour une photo de paysage. Comme j’avais ma 50mm f1.8 et que j’aime bien photographier à cette ouverture, pour la douceur de son rendu, j’ai dû oublier.

Sacré photographe! 😉

Comment t’es venue la passion de la photographie?

Grâce à la lecture.

À l’époque (heu… remontons en 1979), je suis aux études et, dans mes temps libres, j’aime lire. Or, il s’avère que la Coop du Cégep est un  endroit que j’affectionne particulièrement. Un jour, je tombe sur un titre accrocheur : « Apprenez la photographie avec Antoine Désilets ». Je ne sais pas pourquoi un livre aussi technique m’a attirée, quoi qu’il en soit, je l’ai acheté et  suis retournée à la maison, ignorant que ce bouquin transformerait ma vision du monde.

Quelques semaines plus tard, je fais l’acquisition de mon premier appareil photo argentique, un Minolta XG-1. Quel bonheur! Pour me faire dire, peu de temps après, qu’un appareil Nikon aurait été un meilleur investissement.  Vraiment? Mince, alors!

Ah, la guerre des marques, même après des décennies, rien n’a changé! Entre vous et moi, faut pas toujours croire ce qu’on raconte.

Puis, quelques années s’écoulent avant que  j’échange mon Minolta (35mm) contre un appareil de moyen format, un Mamiya 1000s. J’avais trouvé chaussure à mon pied! La qualité d’image était exceptionnelle. Quoiqu’un peu lourd à trimballer. Je ne partais jamais sans mon trépied et quand je m’installais pour créer une image, mes copains photographes savaient ce que cela signifiait : de longues minutes d’attente!  Je les remercie de leur patience. On me taquinait gentiment, mais jamais on ne me mettait de la pression pour hâter une prise de vue.  😉

Quand les enfants sont venus au monde, en 1988, j’ai troqué mon équipement Mamiya contre un Nikon FM. (Eh oui, je suis une nikoniste, tant pis pour Canon! Haha! ) De beaux souvenirs ont été croqués avec cet appareil.

Le passage au numérique s’est produit à l’été 2007. Tout un virage!

Une passion qui ne cesse de grandir et d’évoluer.

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La guerre entre Nikon et Canon

Si vous avez envie de rigoler, visionnez ce vidéo! Éclat de rire garanti!

Nouveau blog : Ensemble, 52 semaines, au naturel

Mont Gale vue du Centre Équestre de Bromont, Qc, Canada

Une nouvelle année débute et, avec elle, de nouveaux projets. De nouvelles idées jaillissent, des résolutions coulées dans le béton s’adoptent et s’effondrent… quelques semaines plus tard. Pfff!

Un processus normal et tout à fait humain.  Ne vous en faites pas, je n’y échappe pas. 😉

Pour ma part, divers projets se dessinent  sur l’horizon de mes intentions. Parmi eux, un tout nouveau blog s’ajoute à celui-ci. Oui, oui! Il s’agit d’une collaboration avec une amie photographe, originaire de Gatineau, Nathalie Lauzon. Cette idée a germé dans ma tête, un peu avant les fêtes,  je l’ai proposé à Nathalie et elle a accepté avec joie.

Donc, pour les 52 semaines à venir, nous allons, une fois par semaine (le dimanche soir), publier une photo côte à côte, accompagnée d’un texte. Le thème s’inspire de la nature (quoi de mieux) et présentera la beauté de notre coin de pays.

Un beau défi à relever en duo!   😀

Vous pouvez visiter  le blog ici : Ensemble, 52 semaines, au naturel

Brume Hivernale

Percer la Brume

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Pour réaliser cette prise de vue, j’ai dû faire appel à toute ma dextérité.

La brume, dense durant la première heure du jour, semblait vouloir se dissiper peu à peu. Voyant le soleil émerger de la brume, je me suis précipitée dans le champ où j’avais repéré ce tracteur. Je pressentais qu’une telle apparition ne s’éterniserait pas, j’ignorais  à quel point j’avais raison.

Mon trépied installé, j’ai eu (à peine) le temps de prendre trois clichés avant que  le soleil ne disparaisse  pour de bon. La brume, opaque comme du lait, a complètement recouvert le paysage. Pour le reste de la matinée. Pfff!

Mais j’ai réussi à immortalisé une (seule) image que j’aime beaucoup.

😀

Jour 203 ~ L’île Enchantée

J’ignore pourquoi, mais je ne suis pas entièrement satisfaite de  cette ‘image. Faut dire que je l’ai beaucoup travaillée  afin de conserver la perspective et de fusionner les cinq photos que j’ai prise hier matin. Je voulais ainsi vous montrer de quoi avait l’air le panache des arbres dans leur ensemble.

Ils sont beaux, en entier, mais me semble que l’image manque d’atmosphère.

Ou, je deviens trop difficile. 😉