Il était une fois, un gars et une fille. Ensemble, ils se promenaient en forêt.
La fille avait apporté son kodak. Instrument indispensable pour capturer les moments magiques de la vie. Des moments dont les mots, parfois, n’arrivent pas à décrire. Le gars, lui, ne s’était pas encombré de rien, mis à part sa joie de vivre et sa spontanéité. Une formule qui s’était montrée gagnante plus d’une fois.
Leur but? Atteindre le Lac. Main dans la main, le couple y est parvenu.
Les yeux admirant la beauté du paysage, la jeune fille s’est mise à prendre des photos. Le jeune homme avait un autre plan. Il s’éclipsa, disparaissant entre les arbres.
Quelques instants plus tard, la fille le repéra. Un canot abandonné avait attiré son attention et enivré son cœur d’enfant. Fébrile, son compagnon tournait autour de l’embarcation comme s’il cherchait un moyen de partir avec. Les yeux pétillants, il se retourna et lui demanda si elle voulait faire un tour de canot.
Son côté pragmatique répondu à sa place :
– Y’a pas de rames, comment veux-tu… ramer?
Le gars, beaucoup plus débrouillard et aventureux que la fille, ne se laissa pas décourager par une réponse aussi terre-à-terre. Il dénicha une branche et la convertie… en rame.
– Tu viens? lui lance-t-il, fier de sa judicieuse invention.
Le côté (résolument) pragmatique de sa bien-aimée répliqua à nouveau :
– Heu… non, vas-y toi, t’a qu’une seule rame, je préfère t’attendre…
🙂 😉 🙂