Seule sur la route. Prendre conscience du temps qui passe. De la magie du moment.
Si mon regard s’accroche, au détour d’une route, je m’immobilise.
L’aventure commence…
De simples lignes, recouverte de dentelle de neige, deviennent des œuvres d’art.
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Mon œil cherche et découvre. La beauté.
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Un fin de journée ensoleillée, ça ne laisse pas indifférent. Cette fois-ci, je savais où aller!
Le soleil a pointé ses rayons quelques minutes, le temps de dire coucou à toutes ces demoiselles.
Heureuses, elles se sont inclinées pour lui dire bonne nuit.
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Pour réaliser cette prise de vue, j’ai dû faire appel à toute ma dextérité.
La brume, dense durant la première heure du jour, semblait vouloir se dissiper peu à peu. Voyant le soleil émerger de la brume, je me suis précipitée dans le champ où j’avais repéré ce tracteur. Je pressentais qu’une telle apparition ne s’éterniserait pas, j’ignorais à quel point j’avais raison.
Mon trépied installé, j’ai eu (à peine) le temps de prendre trois clichés avant que le soleil ne disparaisse pour de bon. La brume, opaque comme du lait, a complètement recouvert le paysage. Pour le reste de la matinée. Pfff!
Mais j’ai réussi à immortalisé une (seule) image que j’aime beaucoup.
😀
Une balade dans la région de Frelighsburg m’a amené devant cette ferme équestre. Voir gambader ce poulain en compagnie de sa mère était un réel plaisir. Je les aurais observer, sans me lasser, tout l’après-midi…
La veille, j’ai fait du repérage, à défaut d’avoir en ma possession le iPhone de mon copain, je note sur feuille les endroits intéressants à revisiter sous le soleil levant. Ce site retient mon attention. Les quenouilles figées dans la glace créent un bel avant-plan, la grange complémente bien le décor, et la lumière du matin, que j’essaie de visualiser, va sans doute illuminer les nuages.
Le lendemain, j’y retourne aux aurores. Mais malheur, le ciel nuageux n’inspire pas confiance. J’essaie de demeurer optimiste, et me dis de ne pas me fier aux apparences, que les nuages peuvent se dissiper et faire place à de beaux rayons de soleil. On ne sait jamais…
Alors, je prends tout mon temps, observe le ciel qui demeure obstinément laiteux, lorsque tout à coup j’aperçois une teinte rosée façonner la rondeur des nuages. Oh là là! Je clenche! Pour ne pas rater ma photo! Ouf!
HDR à partir de 5 images. Je ne sais pas si j’aime l’effet « cartooniche » de l’image. J’expérimente encore…
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En regardant cette image, on se sent projeté dans le temps.
À une époque où la technologie n’existait pratiquement pas.
Où la famille était aux premières loges,
Où la nourriture maison était à la mode,
Où les enfants allaient jouer dehors,
Pendant que les parents travaillaient la terre avec de vieux engins.
Cette fois-ci, je n’ai pas eu l’occasion d’aller photographier les tournesols. Cette image a été capturée il y a deux ans à la ferme Champy. Leur floraison hâtive, dix jours plus tôt que prévu, m’a prise par surprise.
Tout est en avance, cette année : les fraises, les bleuets, les tournesols, les concombres, la laitue, le blé d’Inde, alouette! J’espère que Mère Nature va se calmer le pompon. Parce que si ça continue, l’hiver va arriver de bonne heure.
Misère!
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Une balade dans la région de Coaticook m’a fait découvrir un paysage sculpté de petits vallons. Je n’ai pas eu l’occasion de photographier cette vue magnifique, mais je me suis promis d’y retourner. J’aimerais d’ailleurs escalader le Mont Pinacle et capturer la vue panoramique dans toute sa splendeur.
Néanmoins, ce champ de salicaires, tant par sa couleur que par son abondance, a attiré mon attention. Je ne pouvais passer mon chemin sans prendre quelques clichés.
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En observant la formation de nuages au dessus du firmament vers l’heure du souper, j’ai le pressentiment que le coucher de soleil va être fabuleux. Mon amoureux, qui ne m’accompagne que très rarement durant mes expéditions photo ( sauf lors de nos sorties, bien sûr), me propose de partir à la chasse photographique. J’accepte avec joie!
Nous voilà sur les routes de campagne. Il faut faire vite (!) le soleil descend rapidement. On repère un endroit. Toutefois, je ne suis pas trop convaincue, le paysage ne m’emballe pas. Je n’ai pas d’avant-plan, mise à part un vaste champ au bout duquel se profile une ferme qui est située… loin, loin, loin. J’hésite. Mon copain insiste, me soulignant que la vue est parfaite. Finalement, je me branche et installe mon appareil photo sur trépied. Au même moment, le ciel commence à se parer de couleurs éclatantes. C’était moins une!
Mon amoureux avait vu juste, et mon pressentiment s’est avéré juste également. On forme un duo du tonnerre!
😀
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Anne Jutras, Photographe 
