Autour de cette maison abandonnée, j’y ai vu des trésors oubliés.
Des moments perdus, effacés par le passage du temps.
L’humain a déserté…
La nature, elle, a repris le flambeau.
Dépouillement
Champignon, version mini ;o]
Bonheur d’une époque oubliée
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Voici ma maison hantée, présentée sous un angle et une lumière différente.
À la regarder, on se demande combien de vie a-t-elle vu naître et… s’éteindre?
Avant de s’éteindre… elle-même.
J’aurais pu sauter ce billet (le résultat final ne me satisfait pas entièrement, difficile la fille…), mais puisque je vous l’ai promis hier, aussi bien tenir ma parole.;)
Donc, en arrivant sur les lieux, quelques surprises m’attendent. J’évalue le meilleur point de vu. Enfin, j’essaie. Pas facile.
Divers éléments viennent nuire à la composition. La maison est collée sur la route, un poteau (fiché tout près) orne le ciel de son fil électrique, un gigantesque contenant (je vous épargne son contenu) enlaidi le paysage, l’arrière-plan comprend une ferme et un remisage pour le bois de chauffage. Ouf! Pour clore le tout, le soleil est juste derrière moi. D’ailleurs, le lever promet d’être fan-tas-ti-que.
Je suis mieux de me grouiller!
Si je continue à tergiverser de la sorte, je vais rater ma « shot ».. Bon, j’active mes neurones et choisit un endroit. Pendant ce temps, le soleil lui, grimpe sur l’horizon. Après plusieurs clics, voici les résultats.
Oh, j’ai joins un petit vidéo pour vous donner une idée de l’endroit.
Comme vous voyez, ce site a du potentiel.
😉
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Une autre découverte faite récemment.
Un lieu qui mérite le détour.
Qui attise la curiosité et alimente ma créativité. 😉
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En allant faire une visite au mondial des vitraux de glace à Dunham, j’ai remarqué cette jolie grange. En revenant, je me suis arrêtée pour la croquer sur le vif. J’ai d’ailleurs noté sa situation géographique, à l’aide du logiciel l‘ephemiris installé sur le iPhone de mon copain, et me suis promise de revenir lorsque la lumière du matin serait présente.
HDR réalisé à partir de 5 images.
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Le noir et blanc est parfois l’idéal pour faire ressortir une image.
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Penchée sur le sentier qui zigzag entre les grands pins, j’aperçois cette branche. Fascinée, j’admire la grâce qu’elle dégage dans ce manteau blanc. Elle semble abandonnée…
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Le regard scrutant le sol, à la recherche de plantes à demi ensevelies par la neige, qu’elle ne fut pas surprise de voir ce soulier! Seul. Qu’est-ce qu’il faisait là sans sa propriétaire?
Abandonné, il paraissait incongru dans ce décor hivernal.
O_0
N’ayant plus de photos récentes, j’ai fouillé dans mes anciens fichiers. Étonnant ce que l’on peut découvrir avec un regard neuf…
J’avais boudé cette photo parce que la composition ne me charmait pas. Je n’arrivais pas à re-voir l’émotion ressentie lors de la prise de vue. D’ailleurs, comment peut-on voir une émotion? Excellente question! On ne la voie pas, bien entendu, mais on peut la ressentir selon le vécu de chacun. Mais pour réussir ce tour de magie (abracadabra me voilà!), l’image doit dégager une atmosphère, ce petit quelque chose qui vous fait craquer.
Pas bien sorcier, si vous voulez mon avis. Seulement, quand vous êtes un tant soit peu critique envers vos créations, vous pouvez passer littéralement à côté.
Ici, je ne crois pas que la maison transmet une atmosphère extraordinaire, mais ce qui m’interpelle, c’est le fait qu’elle soit abandonnée. Et la question qui me vient à l’esprit est : pourquoi?
Une question qui reste sans réponse.
Pour l’instant.
Anne Jutras, Photographe 
