Derrière chaque photo, se cache une histoire

Je ne sais pas vous, mais lorsque je visionne mes photos  une foule de souvenirs refont surface. Certains plus que d’autres, selon le contexte du moment.

Froid intense, composition difficile à exécuter, ravissement pour les yeux, revenir bredouille, rencontre inopinée -> agréable ou pas. Bref, quand je reviens de mes escapades photos, j’ai toujours quelques anecdotes passionnantes, enfin pour moi, à raconter à mon chéri. Et quand je regarde ces photos, plusieurs jours plus tard, voire des années, tous ces souvenirs se réveillent.

J’affirmerais même que la photographie est un bon exercice pour stimuler sa mémoire. Oui, oui! 😀 Une photographe, qui avait réalisé un défi autoportrait de 365 jours, m’a confié un jour qu’elle pouvait se rappeler chaque événement entourant chacune de ses 365 photos. Wow! C’est tout dire!

Sans plus tarder, voici quelques anecdotes entourant ces photos.

1- Aurore

Aurore

Se lever à 5 h du matin, prévoir sa destination et partir sans chauffe-main. Ohlàlà!  Plus jamais! (En passant, j’ai fait mes provisions.) En cours de route,  bifurquer et se laisser distraire par un autre décor. La neige n’a pas la vedette dans les prés ces jours-ci. Or ce champ de glace revêt un attrait particulier. Je m’installe, à l’aveuglette parce que le soleil ne s’est pas encore pointé, et j’attends. Pour constater que les couleurs de l’aurore ne sont pas la direction prévue.

Zut! Vite, cherchons un autre décor.

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2- Glace et Roseaux

Glace Rosée

Pendant que l’aurore déploie ses couleurs flamboyantes, je me déplace (rapidement)  essayant de capter des images supplémentaires. Contrainte : la route est dans la même direction que le soleil levant et n’offre pas un point de vue intéressant.

J’aimerais mettre en avant plan une de ses touffes d’herbes qui émergent de la glace, ça serait simple me semble. Mais je n’ai pas l’âme téméraire, et n’ose m’aventurer sur la glace mince qui ne cesse de craquer. Cric! Crac! Croc!

Je réussis à me glisser au bas d’un fossé (non sans crainte, mais la madame fait taire ses peurs), et me rassure en observant les courageux roseaux. 😉

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3- Rayons Fugitifs

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Partir tôt, bien avant l’aurore, et anticiper un beau lever de soleil. Qui ne vient jamais. En quittant les lieux, je remarque que le soleil tente de percer les nuages. Tiens, tiens. Je m’installe sous les branches des arbres, c’est tellement joli, et j’attends… 15 minutes avant que l’astre du jour ne daigne exhiber ses rayons. Victoire!

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4- Simplicité Enneigée

Clôture Enneigée

Après trois heures de prise de vue, d’attente et de déplacements (parfois bancale, parce que sous cette belle neige les champs sont glacés), mes orteils sont gelés et je suis exténuée – mais ivre de bonheur. Je n’ai qu’une idée en tête, rejoindre chéri et lui raconter ma matinée en dégustant un bon café fumant.

Mais mon œil de photographe remarque cette clôture joliment enneigée. Mon corps connaît un regain d’énergie l’espace de trois clichés. Clic! Clic! Clic!

Et de toutes les photos prises ce matin-là, c’est ma préférée. Parfois la simplicité vaut toutes les gloires du matin.

😉

Et si on changeait de saison?

5- Opulence

Estrie, Québec, Canada

Octobre 2012 ~ Petite balade en Estrie, il est midi, l’heure à éviter en photographie. Mais cette journée-là, les couleurs d’automne sont splendides et j’ai envie de me faire plaisir. Après tout, on n’a qu’une vie à vivre, aussi bien en profiter.

Au diable les règles contraignantes, et bienvenue la liberté d’expression!

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6- Une pause bien méritée

Papillon

Septembre 2012 ~ J’ai fait une série de photos pour ce billet-ci. À la toute fin, je m’apprête à prendre le chemin du retour, lorsque j’aperçois ce papillon. Une légère bruine avait recouvert la végétation et il se reposait sur cette fleur, comme inanimé. En fait, il séchait ses ailes. Je me suis approchée doucement, le cœur ravi. J’ai interchangé mon zoom contre mon objectif macro et, l’espace de quelques instants, j’ai plongé dans un univers de pur délice.

Je peux me souvenirs du trajet parcouru, de la fraîcheur de l’air, des sentiments qui m’habitaient et du bonheur ressenti lors cette rencontre. Tout ça, à la seconde où j’ai visionné cette image.

C’est puissant, une photo, surtout quand vous en êtes le créateur.

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7- Par delà le sentier

Septembre 2012 ~ J’ai pris cette photo la même journée que celle du papillon ci-haut. Les circonstances entourant cette image sont floues, pas de souvenir précis. Par contre, je me souviens de mon insatisfaction lorsque je l’ai traitée à l’ordinateur. Elle ne me disait rien. Aujourd’hui, lorsque je la regarde, elle m’apaise et me donne envie de partir à l’aventure.

Parce que la photographie c’est ça aussi. Partir à l’aventure, même si vous ignorer où cela vous mènera. Le chemin emprunté est toujours rempli de surprises. 😉

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ClaudeL m’a demandé de raconter l’histoire derrière cette photo. Eh bien, je faisais la fofolle en me photographiant avec mon téléphone portable. Une photo par ci, une autre par là. Distraite, j’ai bien failli manquer le soleil qui sortait de derrière les nuages.

Oups!

😉

On dit qu’un blogue vit en moyenne deux ans.

Dernièrement, j’ai pris du recul par rapport à mon blogue. J’avais besoin d’espace pour respirer. Réfléchir.  Et savourer ces instants où je n’avais pas d’obligation vis-à-vis du net. Vous savez tous combien l’internet peut devenir un gobeur de temps, si on y met pas un frein. 😉

J’hésite à le dire, mais à un moment donné (oh un moment bien fugace), j’ai eu envie de fermer boutique. Ouais, je sais, c’est pas sympa de ma part… Un bref moment de divagation, je vous assure. On dit qu’un blogue vit en moyenne deux ans. Deux ans, c’est court, entre vous et moi et la boîte à beurre, comme on dit en bon québécois.

Et, en laissant cette pensée égoïste circuler dans ma cervelle, j’ai réalisé que ce blogue a, justement, un maigre deux ans et quelques mois. Gloups! Heu… est-ce dire que sa vie est sur le point de s’éteindre? Je sais! Moi aussi ça m’inquiète!!!

Bon, je voulais vous parler de mes dernières photos d’hiver prises à -25 C et me voilà en train de vous rabattre les oreilles avec mes états d’âme. J’avoue que j’avais besoin de me confier et je me sens un peu plus légère! Merci!

Bon, si on revenait à nos moutons…

Samedi matin, 7 h07, -25C. Sérénité polaire.

La difficulté rencontrée par un temps pareil est d’être créatif. Le froid transperce vos gants et vos doigts, ultime outil de travail, et deviennent vite engourdis.  Or, quand vos extrémités sont ainsi malmenés, votre cerveau ne travaille plus aussi efficacement.

Mais avec des chauffes-mains (Dieu merci!), on prend un pause laissant la chaleur faire son travail. Vous, vous savourez la quiétude en scrutant les alentours à l’affut d’une prise de vue intéressante. Le photographe en vous n’arrête pas sa quête.

Et quand le soleil se lève au dessus de l’horizon, perçant la brume du matin de ses rayons, une ivresse de bonheur vous submerge. Vous rentrez les doigts (et les orteils) gelés, mais votre cœur est enveloppé d’un baume de chaleur.

Finit le froid sibérien! On annonce de la pluie cette semaine… O_O avec 9 C.

Ça alors!

Ah, comme la neige a neigé!

« La neige possède ce secret de rendre au coeur en un souffle la joie naïve que les années lui ont impitoyablement arrachée. »~ de Antonine Maillet

La neige est arrivée, fraîche et abondante. Et puis, pif! Un redoux d’une seule journée l’a fait disparaître. Complètement!

Ah, comme la neige a neigé! C’était il y a quelques semaines. Voici donc les photos récoltées entre les flocons. 😉

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Merci de me partager vos opinions et de me laisser vos commentaires!

J’apprécie grandement!

🙂

Avoir les bleus

Bleu du ciel. Bleu d’hiver. Bleu du cœur. Bleu tout court.

Je ne vous le cacherai pas, chers lecteurs et lectrices. J’ai comme un petit vide, là en dedans, où mon âme s’isole parfois pour se ressourcer. Pour se protéger. Se reposer. Seule.

J’ai pris un temps d’arrêt pour réfléchir, pour regarder la prochaine année avec sagesse et détermination. De ce vide (et quelques exercices) sont nées des décisions, mais le passage à l’action se fait tarder. Procrastination, me direz-vous? Mais non, mais non. On dirait que le vide est trop plein. Il m’envahit. Voilà tout!  😉

Le vide. Est-ce si terrible? Peut-être ai-je besoin de ce vide, de ce manque d’illumination pour retrouver un certain équilibre? Comme cette brindille isolée.

J’ai les bleus. Et je crois que c’est très bien ainsi. Pourquoi faire semblant que tout est rose? Faire l’autruche à nos préoccupations, nier nos besoins et renier nos rêves ne mènent nulle part. Faut bien l’admettre. Sauf que…  j’ai besoin d’avoir les bleus. Le dire me fait du bien. Je me sens vrai. Vivante. Authentique. Même si le mot évoque tristesse et mélancolie.

Dans ces bleus profonds, voltigent ma liberté…

Je l’aide à prendre son envol. Regardez bien.

Bientôt elle s’envolera.

Merci à tous et toutes pour vos merveilleux vœux!

Chaque parole déposée ici est

comme une pierre précieuse à mon cœur.

Mille mercis!

😀 😀 😀

Suivez le guide!

Samedi matin, 5 h30. Le ciel est couvert.  Aucun espoir ne laisse présager une éclaircie, du moins de ma fenêtre. J’hésite. Je pourrais aller me recoucher, oublier que le soleil va se lever (derrière cette masse nuageuse qui bouche l’horizon) et rallonger ma nuit de sommeil de quelques heures. Le hic, c’est que je suis bien réveillée et décidée à mettre le nez dehors.  Et puis, je me souviens d’avoir déjà fait ce (mauvais) choix et d’avoir amèrement regretté d’être restée à la maison.

Pas de temps à perdre, le soleil va se lever très bientôt. Je me coule un café (indispensable pour débuter la journée), engloutie un sandwich aux œufs (un autre must), prépare ma caméra, enfile le tralala pour contrer l’effet du froid et part.

Je décide de me prêter à un jeu. Celui de suivre mon intuition. Je l’ai déjà fait par le passé, mais pas de la bonne manière.  😉

Dans ma tête, je choisis trois lieux et laisse mon intuition me guider vers la bonne destination. Okay, je vous entends rigoler. J’avoue que moi aussi, je rigolais au début, causant tout haut avec mon intuition, qui me guidait en me marmonnant les directives à suivre tout au long de mon périple.

Du genre :

Intuition : Tourne à gauche.

Moi : T’es certain?

Intuition : Tourne.

Moi : …

Intuition : Tourne! Tourne! Tourne!

Moi : Okay, okay, j’ai compris!

Quand j’ai finalement abouti à ma destination, je riais comme un enfant. Et remerciait le ciel de m’avoir accordé cette éclaircie. Qui n’a duré le temps de sortir ma caméra et de faire quelques clics.

Être à l’écoute

Lorsque je pars tôt le matin, à la conquête du soleil levant, cherchant la lumière idéale, je  suis en réalité à la recherche de ma propre lumière. Celle qui irradie. De l’intérieur. Des petits bouts de moi éparpillés ici et là, que je cueille au passage et que je reconstruis telle une toile impressionniste.

Pas à pas, je reprends contact avec mon essence profonde, tends l’oreille, écoute.

De ce clair-obscur jaillira une œuvre d’art.

Quand la neige vient changer vos plans

Au départ, j’avais l’intention de vous parler de mes 5 sources d’inspiration. Je les avais élaboré avec application afin d’éviter les  clichés. Original était mon mot d’ordre. Or, je me suis creusé la cervelle pour vous dépeindre des sujets intéressants. En pleine nuit, je me suis même levée  afin de chercher des images à vous présenter.

N’allez pas croire que je fais de l’insomnie, non, non. Je suis somnambule. 

Cette jolie présentation a dû être remise à plus tard. Car, en passant devant la fenêtre (à 5h du matin), je n’ai pu résister à tentation de jeter un coup d’oeil dehors. Et, devinez quoi?

Il avait NEIGÉ!!!! Je vous le dis! Inutile de vous expliquer la suite. 😀

 

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Je vous présenterez mes 5 sources d’inspiration samedi, s’il neige pas.

😎

Égarée Dans Le Temps

Des souvenirs émergent de moi, comme autant de papillons sortant de leur cocon. Volages, ils tourbillonnent, heureux d’être en liberté, trop longtemps enfermés dans les méandres d’un lointain passé.

Je me remémore mes souvenirs d’enfance.  Tout ça parce que je me suis demandé d’où me venait cette passion pour la nature. En un battement d’ailes, mes pensées se sont égarées dans le temps. Quelque quarante ans en arrière.

À l’âge de 9 ans, je délaisse la vie citadine pour aller m’établir à la campagne. Sur le coup, je suis triste, car je quitte mes amis, les jeux dans les ruelles et le dépanneur du coin où une flopée de bonbons  font la joie des enfants. Ma nouvelle voisine, qui habite à dix minutes à pied de chez moi, préfère jouer avec ses poupées. Snif! Snif!

La campagne, c’est vaste, quand vous n’avez pas de copains avec qui jouer. L’idée m’est donc venue d’aller explorer les alentours. Seule.

Rapidement, je découvre un autre univers. Les champs deviennent des terrains d’explorations. La forêt, un refuge rassurant. Les couchers de soleil, des tableaux aux mille visages. Les arbres, des alliés sur qui compter.

Bref, un vrai coup de foudre!

😉

C’est moi à l’âge de 13 ans, accompagnée de Finette. C’était mon endroit favori pour m’évader.

Suivez Votre Bonheur

La neige a pratiquement toute fondue. À voir ces images, le croyez-vous?

Ces photos furent prises la semaine dernière, alors qu’un maigre 10 cm recouvrait les champs. De cette neige, il n’en reste presque plus. Je vous le dis!

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Le froid était mordant.  Et, pour la première fois depuis longtemps, j’ai eu froid aux pieds (et aux doigts, mais ça, c’est pas nouveau). Pour me parer contre le froid, j’avais enfilé deux paires de chaussettes en pensant qu’elles me tiendraient au chaud. Erreur!

← οΟο →

← οΟο →

Sur mon billet Choisir sa destinée, un ami photographe m’a partagé une phrase qui l’aide à balayer les doutes lors de moment d’incertitude :  « Follow your bliss! » ou  « Suivez votre bonheur », cette citation provient du professeur Joseph Campbell.  Intriguée par ce personnage inconnu à mes yeux, je suis allée lire sa biographie sur Wikipédia. Et oh, regardez ce que j’ai déniché!

« De toute ma vie, jamais je n’ai fait une seule chose que j’ai réellement voulue ! Je ne crois pas avoir accompli quoi que ce soit si ce n’est d’avoir réussi à subsister. Je me rends compte que je n’ai pas fait la moitié du quart des choses qu’il m’ait été possible de faire. Eh bien, peut-être accomplirez-vous plus de choses. Je n’en sais rien. Mais j’éprouve une sorte de plaisir honteux de savoir que vous saviez ce que vous vouliez faire et que vous l’avez réalisé. Bien, ces gens ici essayeront de vous intimider, et de vous rabaisser. Dites-leur d’aller au diable ! Je vous soutiendrai. Prenez ce travail à l’usine, si c’est ce que vous désirez. Ne soyez pas effrayé par votre famille. Non, ni par les habitants de Zénith. Ni par vous-même, comme je l’ai été. Avancez, vieil homme ! Le monde est à vous ! ». tiré du livre « Babbitt » de Sinclair Lewis.

Alors, qu’est-ce qu’on atttend pour être heureux?

😉

8 pistes créatives

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« La composition doit être une de nos préoccupations constantes, mais au moment de photographier elle ne peut être qu’intuitive, car nous sommes aux prises avec des instants fugitifs où les rapports sont mouvants. » Henri Cartier-Bresson

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1- Lire des magazines de photographie, c’est bourré d’idées et de conseils pratiques. Vous pouvez également vous inspirer ailleurs, comme en allant voir des expositions, visiter des musées, fréquenter les salons des artisans.  Rencontrez les artistes et prenez le temps de discuter avec eux de leur art. De leur méthode de travail, de ce qui les inspire. Les échanges ainsi récoltés peuvent faire naître des idées intéressantes et révélatrices.

2- Apprenez à regarder autrement. Changez de perspective. Au lieu de regarder droit devant, viser vers le bas ou le haut, baissez vous au ras du sol, ou debout sur une chaise.

3- Ne soyez pas si pressé, prenez votre temps. Immobilisez-vous. Respirez. Observez et regardez. Une fois. Deux fois. Trois fois. Encore et encore.

4- Vous n’avez pas de reflex? Qu’à cela ne tienne! La camera n’est qu’un outil, ce qui compte c’est votre vision.

5- Prenez une photo tous les jours. Peu importe le sujet. C’est avec la pratique que l’on s’améliore.

6- Apprenez les règles de base, une fois maîtrisées, amusez-vous à les briser.

7- Sortez de votre zone de confort. Vous aimez le paysage? Faites du portrait. Vous êtes à l’aise avec les gens? Alors, photographiez les paysages, ou la faune. Vous êtes expert en photo de voyage? Prenez des photos à proximité de votre domicile. C’est l’inverse? Pourquoi ne pas organiser une petite escapade dans un lieu étranger pour émoustiller votre œil.

8- Et, le dernier et non le moindre. Faites de l’autoportrait. Oui, oui! Rien de tel pour sortir de sa zone de confort et user des trésors d’imaginations pour nous trouvez beau. 😉

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Happy Shooting! 😉

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