Comment photographier un inconnu?

Ce n’est jamais facile, cite David duChemin dans son livre L’âme du photographe.

Bouquin que j’ai apporté lors de mon voyage et que je recommande fortement. Chaque jour, au petit matin, je plongeais dans son univers avec délice. Sa sensibilité me touchait et sa façon d’approcher les gens m’inspirait. Au chapitre « Photographier les personnes », j’ai lu une phrase étonnante.

« Photographier les gens est l’une des joies et des terreurs de mon métier. »

Terreur!?! Mince! S’il a si peur, pourquoi s’impose-t-il pareil supplice? Parce que sa passion, dévorante, est plus grande que la peur éprouvée. L’euphorie ressentie lorsqu’il réussit un portrait et qu’il saisit l’âme de la personne à travers son objectif vaut toutes les frayeurs du monde. Wow! Sa peur est surmontée par le désir d’approfondir des liens, de saisir en profondeur l’essence humaine. Très intéressant!

Le photographe de rue, limité par une scène vue de loin et en surface, se transforme en portraitiste lorsqu’il s’approche des gens, s’intéresse à eux, engage une conversation et à l’aide de son appareil saisit un moment mémorable.

Note : Un échange que vous le photographe se rappellera longtemps après.

Créer des liens, permet de franchir la ligne ténue de l’anonymat vers une rencontre inoubliable.

J’ai déjà tenté l’expérience auparavant, et je connais le trac que l’on ressent à l’idée de sortir de notre zone de confort et d’aller à la rencontre d’un inconnu pour lui demander de le photographier. Mais je connais également la joie fébrile d’avoir réalisé ce qui nous apparaissait… insurmontable.

Toutefois pour franchir un tel pas et dépasser notre appréhension, ça demande une certaine préparation. Je ne suis pas une experte, mais si l’expérience vous interpelle, voici quelques conseils que j’ai glanés au fil du temps:

1- Comment dépasser sa peur?

Il n’y a pas de recette magique, la peur nous habite, elle est là, bien réelle au creux de notre estomac. Le hic c’est que si nous la laissons prendre le dessus sur notre intention, elle nous paralyse. En respectant certaines règles de base, l’approche devient plus humaine et beaucoup plus facile à amorcer.

En fait, c’est le premier pas qui compte. Plus vous allez essayer, plus ça sera facile.

Marcheuse sur le mont Brome, Bromont, Qc, Canada

2- Comment aborder l’inconnu?

En souriant et en étant poli. Attendez-vous toutefois à un éventuel refus. Il est possible que votre futur sujet se sente intimidé et n’ait aucune envie de se faire prendre en portrait. Imaginez-vous installé à la table d’une terrasse et qu’un étranger s’approche avec son appareil photo. S’il a un ton sec et des yeux dictateurs, vous allez l’envoyer promener. Et pour cause!

Par contre, s’il est aimable et pointe son appareil photo d’un air interrogateur indiquant qu’il veut croquer votre portrait, votre réceptivité sera totalement différente.

3- Comment poser la fameuse question?

Une fois votre sujet repéré, prenez une grande respiration et approchez-vous (avant de changer d’idée). Regardez la personne dans les yeux, souriez, soyez sincère et respectueux. Dites bonjour. Ayez confiance, sans être arrogant (un dosage qui s’apprend à la longue). Une fois le contact établi, demandez-lui : « Puis-je prendre votre photo? »Tout simplement.

La plupart du temps, les gens vous accorderont leur approbation. Dans la négative, n’insistez pas et remerciez-les poliment.

Note : si vous êtes dans un pays dont la langue est différente de la vôtre, apprenez la question dans leur langue d’origine. En anglais : « Can I take your picture? »

4- Comment prendre la photo?

Lorsque le contact est établi et que la personne accepte de se prêter au jeu, allez-y. Prenez plusieurs photos et laissez la muse agir. Changez d’angle en prenant soin de ne pas placer le visage au centre. Si la personne regarde dans votre direction, faites la mise au point sur les yeux (ils sont une porte vers l’âme, ne les négligez pas).

Utilisez une faible profondeur de champ (grande ouverture, petit chiffre) pour atténuer l’arrière-plan. Peut-être qu’au début la personne sera un peu tendue, poursuivez, faire le bouffon, ou converser, peut aider à détendre l’atmosphère. Il y aura un moment où vous sentirez que la séance est terminée. Respectez votre sujet et permettez-lui de reprendre ses activités.

Note : David duChemin propose même de revenir un peu plus tard, pour prendre des photos moins « posées ». Les gens vous reconnaîtront, vous accorderont un regard entendu et seront plus naturels.

A-t-on le droit de photographier des gens dans la rue?

Oui. Ici, on parle de photo artistique et non commerciale, prise dans un lieu public et qui ne porte pas atteinte à la réputation.

Peut-on photographier des enfants?

Pour ma part, je demande l’autorisation des parents. Sinon, je m’abstiens.

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Vous voyez, ce n’est pas sorcier?

Allez, jetez-vous à l’eau, c’est une expérience extrêmement enrichissante et qui ouvre la voie de la créativité, parce qu’elle nous sort de notre monde habituel. 😉

10 raisons pour prendre des photos avec votre téléphone

  1. Vous attendez (p.a.t.i.e.m.m.e.n.t) que le soleil se couche. Pour tuer le temps, vous prenez une photo de votre attirail.

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2. La vue d’un immense champ de fleur vous éblouit, d’un geste leste et rapide vous en immortalisez sa beauté.

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3. La soirée se prête à une balade, le ciel affiche ses plus belles couleurs. Évidemment, votre kodak est resté dans le placard de la maison. Fichtre! Votre téléphone vient à la rescousse!

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4. Des arbustes remplis de framboises sauvages vous font saliver. Votre chéri se porte volontaire (au péril de sa vie) pour vous en cueillir quelques-unes. Difficile de résister!

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5. Parfois, les lieux respirent la tranquillité, mais il y manque une touche humaine. Chéri devient modèle et, du coup, l’image se transforme en souvenir mémorable.

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6. Vous découvrez un lieu secret que vous partagez avec votre fille, en visite chez vous. Ce moment est privilégié. Unique. Le téléphone, lui, devient le prolongement de votre ressentie.

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7. Votre fille retourne chez elle et vous souhaitez échanger des idées de recette. Mais elle demeure loin.  Très loin. Comment y parvenir? Une image vaut mille mots, non?

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8. Vous empruntez un sentier lumineux bordé de fougère légère, une envie irrésistible vous assaille de le prendre en photo.

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9. Vous êtes à pied, soudain le ciel s’alourdit de nuages menaçants, l’orage s’apprête à s’abattre sur vous. Uniquement! Malheureusement, personne ne vous croira. Pfff! Sauf si vous prenez une photo. Et clic!!!

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10. La solitude, à l’occasion, prend ses aises…  Impossible de la chasser. La seule façon de s’en départir est d’en tirer profit. Créez une image pour exprimer votre mélancolie et aussitôt le poids de cette même solitude s’allègera.

Allez, ne soyez pas timide, trouvez-vous des raisons convaincantes (ou pas )

et faites travailler votre téléphone!

😀

Comment Sortir de sa Zone de Confort?

Lorsque vous êtes spécialisé en photographie de paysage, vous allez dans un domaine totalement opposé. Comme la photographie de mariage!

Eh oui, c’est une façon stimulante d’ouvrir sa vision. De sortir des sentiers battus. De changer de décor.

Pas que je souhaite me lancer en photographie de mariage (quoique l’idée me trotte en tête, à présent), mais je désirais photographier autre chose que des paysages. Et puisque l’atelier proposait la prise de vue en lumière naturelle, je me suis dit que j’apprendrais une technique utile en d’autres occasions.

Et je n’ai pas été déçue! L’atelier offert par Michel Fyen-Gagnon est riche en informations et en généreux soutien. Collaborant avec son épouse, Chantal, le duo formait une équipe du tonnerre. Nous étions 11 photographes à se partager le couple de mariés (un vrai couple dans la vrai vie) qui se sont prêté au jeu. Une belle gang!

Je vous partage un truc appris.  Sur mon appareil photo (Nikon 300s), je peux sélectionner une fonction qui se nomme auto ISO (réglage de la sensibilité ISO) , ceci permet de photographier dans des conditions de lumière variée sans vous souciez de changer à chaque fois les ISO de la caméra.

Paramètres pour la fonction auto ISO

  • Sensibilité de base 200 (l’appareil ne sélectionnera jamais une sensibilité plus basse que celle-ci)
  • ISO maximum autorisé : 3200 ISO
  • Vitesse d’obturation la plus lente autorisée : 1/125

Ainsi, vous n’avez pas à vous casser la tête à changer constamment d’ISO afin de vous adapter aux diverses conditions d’éclairages. Cet option n’est pas disponible sur tous les appareils. Mais si vous l’avez, ça vaut la peine de s’en servir. Ce système peut être très utile pour les photos de spectacle, donc à retenir.

Pour visionner les photos « behind the scene » cliquez  ici. Vous allez voir, on a eu beaucoup de plaisir!

↑50mm f1.8 – ISO 200 –  f1.8 – 1/250 – mesure spot ↑

↑ 50mm f1.8 – ISO 200 –  f1.8 – 1/250 – mesure spot ↑

↑ 50mm f1.8 – ISO 200 –  f1.8 – 1/500 – mesure spot ↑

↑ 18-200f3.5-5.6 (95 mm) –  ISO 200 – f6.3  – 1/320 – mesure spot   -0,67 ↑

↑ 18-200f3.5-5.6 (80 mm)  –  ISO 280 –  f5  – 1/500 – mesure pondérée centrale  +1 ↑

↑ 18-200f3.5-5.6 (29 mm)  –  ISO 640 –  f4  – 1/500 – mesure pondérée centrale  +0,67 ↑

↑ 18-200f3.5-5.6 (135mm)  –  ISO 1800 –  f5.6  – 1/500 – mesure pondérée centrale  +1 ↑

↑ 50mm f1.8 – ISO 360 –  f1.8 – 1/125 – mesure spot ↑

↑ 50mm f1.8 – ISO 200 –  f1.8 – 1/320 – mesure pondérée centrale +1 ↑

↑ 50mm f1.8 – ISO 200 –  f1.8 – 1/400 – mesure pondérée centrale +1↑

L’atelier s’est terminé sous la pluie, mais ça n’a ruiné en rien le plaisir partagé entre passionné de photos!

😉 😀 🙂


Mes 10 moments de gratitude

Un pan de lumière illumine la table. Un carré de soleil doré me sourit. De seconde en seconde, il  se déplace, s’approche et me caresse la main. Une douce chaleur enveloppe mes doigts. Dans l’air, des particules de poussières dansent. J’imagine des particules d’or, ou mieux encore des pensées égarées, qui attendent d’être glanées au passage.

Les miennes, mes pensées, se fondent dans la nuit. Faut dire que la semaine a été longue. Mon chéri a dû coucher toute la semaine hors de la maison, à cause du travail.

Le lit me paraît plus grand lorsqu’ il n’est pas là. Presque froid. La maison, silencieuse. L’écho de sa voix ne retentit pas contre les murs. Son rire contagieux ne me chatouille pas. Ses yeux, loin de moi, n’accélèrent pas mon cœur. Bref, la maison respire le vide…

La solitude, d’habitude, je n’ai pas de problème avec ça. Je mets mes projets en branle, et elle s’envole.  Mais là, je ne sais pas pourquoi, elle est plus dense. Plus lourde à supporter.  A-t-elle quelque chose à me confier? Veut-elle me parler? Dis-moi pourquoi tu es là, solitude? Tapis dans mon cœur, je ne distingue pas ta peur, ni ton tourment. Pourtant, je les ressens. D’habitude tu te tiens loin de moi. Tu m’évites, ou…  est-ce moi qui t’évite?

Entendre ses pensées, ses doutes, ses inquiétudes, avec personne à qui se confier peut-être angoissant. La vie nous semble plus sombre, moins agréable. Toutefois, c’est dans ces moments-là que la vie nous éclaire sur le chemin à prendre. Nous souffle les directives à suivre, en harmonie avec notre être.

Le carré de lumière a disparu. J’observe ma semaine en me disant qu’elle a été moche. Une de ces semaines que l’on veut oublier. Je ferme les paupières. Serre les dents. Je ne veux pas que cette semaine soit classée ainsi. Je me secoue!

Tiens, je me lance un défi : si je trouve 10 moments heureux, je vais reléguer ma semaine moche aux oubliettes et lui insuffler un regain d’optimiste!

Alors, voyons voir :

1-      Tous les matins, je reçois un document à lire dans mes courriels. Il s’agit du cours que je suis en ligne avec Susannah Conway. Blogging from the Heart. Un pur délice! (5 fois  plutôt qu’une, c’est bien parti!)

2-      En allant visiter ma mère, dimanche passé, je croise  4 magnifiques chevreuils. Je stoppe la voiture et les observe traverser la rue avec la grâce des gazelles d’Afrique.

3-      La nuit, ma chatte vient se blottir contre moi. Sa présence me réconforte.  (Chéri ne lit pas ceci. Je sais, il va y avoir du poil partout, tanpis! 😉 )

4-      Un matin, maman m’invite à déjeuner. Un plaisir auquel je n’ai pas goûté depuis longtemps.

5-      Tous les soirs, chéri et moi on se parle sur Skype. On fait des folies à l’écran, désolée, mais  le contenu est censuré. 😎

6-      Une lectrice me complimente sur mon blogue et me qualifie de poète et  de philosophe. Quelle gentillesse! Du velours pour l’âme.

7-      La cadette de mes filles me téléphone trois soirs de suite. On placote de mes projets et elle me parle de son nouvel emploi. J’en suis ravie!

8-      Un soir que  je ne m’y attends pas, ma sœur m’envoie un message texte. Prenant des nouvelles de ma sœurette, me voilà partie à pitonner sur mon cell pendant 30 minutes.

9-      Jeudi, le 8 mars, soit la journée de la femme, je reçois un bouquet de jacinthes. 😀

10-   Durant le jour, chéri ne peut communiquer avec moi, aucune antenne n’est à porté de communication. Sauf à un endroit précis, tout en haut d’une certaine colline. Ce qu’il fait et me laisse un message d’amour sur mon répondeur. Comme c’est chou!

Qui a parlé d’une semaine moche? Heu… j’en ai franchement aucune idée!!!!

Choisir Sa Destinée ~

Ces temps-ci, je suis à l’image de ce minuscule panneau de signalisation, je ne sais pas quelle direction prendre. Gauche? Droite? Je cherche, tourne en rond, me pose des questions. C’est l’histoire de ma vie! Pour m’aider à clarifier les la question, j’ai emprunté un livre, Le tableau de vie, d’Alain Williamson. Les livres m’ont souvent aidée à trouver des réponses. Ils deviennent un phare au milieu du brouillard. 😉

Un paragraphe m’a ébranlée dès les premières pages. Ébranlée est peut-être un grand mot,  je dirais plutôt secouée. Je l’ai relu quelques fois pour bien le saisir. Le voici :

… il n’y a pas un autre moment que l’instant présent. Décidez maintenant que vous changez votre vie, pas demain, pas un beau jour lointain, mais là, maintenant. Ne faites pas que souhaiter changer. Décidez-le. C’est le premier pas. Soyez consciente que si vous ne prenez pas maintenant cette décision, demain et après-demain seront comme aujourd’hui qui, lui, était comme hier.

Ouf! Entre choisir et décider, il n’y a qu’un pas à franchir.

J’ai créé cette image pour m’insuffler du courage. Si vous voulez l’utiliser comme fond d’écran, allez-y, on sera deux (ou plus) à chercher nos pas. 😉 Au fond, je sais quel chemin emprunter, mais je ne suis pas du genre à prendre des risques (prudente, la fille). Je dois y aller mollo.

On pourrait me surnommer Tortue ou Escargot, et ça m’irait comme un gant.

Parce que j’ai des doutes. Parce que certains jours j’ai une envie folle de foncer, mais je suis tétanisée à l’idée de le faire. Parce que j’ai besoin de courage. Parce que, parce que! Parce qu’à regarder mes pieds manucurer, sur le sable chaud de la Floride, ça me donne envie de vivre mes rêves. Et si c’était ça ma réponse? Vivre la vie de mes rêves…

Est-ce que ça ressemblerait à cette route tourmentée? Nébuleuse, mais lumineuse malgré tout.

Parce qu’au bout il y a ma destinée…

L’iPhonographie

Je suis maniaque. Une vraie!

J’en suis venue à cette conclusion, ce week-end. Si je n’ai pas ma caméra avec moi, je me sens toute nue. Partout où je me déplace, je vois une scène intéressante à capturer, un moment magique à immortaliser, un sourire à chérir, une ombre, une lumière, une ligne fuyante, un petit quelque chose qui me donne envie de faire clic! C’est plus fort que moi.

 Nikon D300s↑ Photos prises avec un réflex. ↓

Si je n’ai pas mon appareil photo, je me mords les doigts (en cachette) et j’essaie de ne pas y penser. Ce n’est pas une obsession, mais presque.

 

Une manie ne se guérit pas.

La preuve, quand j’oublie mon appareil photo à la maison, volontairement ou pas, je compense avec mon iPhone, nouveau joujou que mon chéri m’a offert pour les fêtes. Depuis son acquisition, je ne cesse de m’émerveiller devant le micro objectif intégré. Mon regard se promène perpétuellement  sur les sujets potentiels.

Comme si j’avais un radar collé dans le front!

      
J’ose pas lui demander, mais je suis certaine que mon chéri me trouve un peu fofolle. De mitrailler tout ce qui me passe sous le nez.

Mais je me console en me disant que j’aime le gars le plus fou de la terre.

Fou de moi, bien sûr! 😉

Et vous, quelles sont vos pulsions, côté photo?

Pour visionner d’autres images allez par [ici] et pour en apprendre davantage par [là].

Projet 52 semaines ~ 4/52 ~ Faire les premiers pas

Chaque jour j’ai posé une action pour faire bouger les choses.

1. Il y a un mois, la compagnie Idée Cadeau Photo (équivalent francophone de Bags of Love), société spécialisée dans la confection de cadeaux personnalisés avec vos photos, m’a offert d’imprimer quatre de mes photos en format cartes postales, en échange d’un lien sur mon blog. Quelle agréable surprise! J’ai donc reçu 80 superbes cartes postales que j’ai mises en vente à mon travail. Cette proposition m’a ouvert les yeux sur la mise en marché de ce produit.

2. Ayant de la suite dans les idées, je suis allée chez Omer DeSerres me procurer le matériel nécessaire pour me confectionner des cartes de souhaits. Ne reste plus qu’à choisir les photos.

3. Dans La Presse du week-end dernier, j’ai découvert un resto sympa et coquet, Au Garde-manger de Marie-Pierre, situé à Magog. Outre les repas délicieux et l’accueil chaleureux de la propriétaire, on y trouve aussi une exposition de photos d’artistes.  Yéééé! J’ai discuté avec Marie-Pierre pour une éventuelle exposition dans son resto, elle s’est montrée intéressée. À suivre…

4. J’ai communiqué avec la responsable de la nouvelle  salle d’exposition au Centre d’Interprétation du Lac Boivin, à Granby, puisque la salle est encore en rénovation, elle va me revenir là-dessus. Donc, à suivre…

 

Jour 363 ~ Picabou! Je t’ai trouvé!

Lorsque je vais me balader dans mon quartier, j’apporte toujours mon appareil photo, au cas où. Je suis à l’affut de tout et de rien. Parfois, je reviens bredouille. D’autre fois, je reviens avec de petits trésors.

Pour peaufiner ce texte, je me suis mise à la recherche du mot  minimaliste. Je ne sais pas si le terme convient à ma photo, mais toujours est-il que je suis tombée sur un site où l’on présente 40 images minimalistes. Je vous le suggère fortement, c’est très inspirant.

Allez ici. Bon visionnement!

Jour 355 ~ Sonder du regard

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J’adore la lumière rasante du coucher de soleil. Elle met en relief de petits détails qui autrement passent inaperçus, comme la barbichette de ce cheval.

Plein de fougue, ce bel étalon n’arrêtait pas de bouger. Il galopait par-ci, par-là. Une vraie queue de veau! lol

Il s’est immobilisé au tout début de notre rencontre, le temps que j’ajuste mon appareil, et hop, il est reparti au galop. Bien trop heureux de savourer sa liberté.

Jour 351 ~ Bougez!

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Peut-on se tanner de faire quelque chose? Malgré la passion qui nous habite?

L’envie d’explorer d’autres avenues, autre que la photo de paysage, me démange.

L’humain, dans sa complexité, dresse un tableau infiniment plus profond…