Comment sauvegarder une photo pour le web?

Vous arrive-t-il de poster une photo sur le web (ou sur votre blogue) et dont la netteté semble insuffisante? Ou encore que les couleurs sont soudainement fades? Alors que sur votre écran tout paraissait parfait. C’est que d’une part, vous n’avez pas ajouté suffisamment de netteté à votre image et, de l’autre, elle n’est pas enregistrée dans la bonne espace couleur pour le web.  Du Chinois? Heu… Pas de panique,  je vous explique à l’instant!

Adobe RVB est un espace de couleur plus large et nuancé que plusieurs photographes professionnels utilisent. Le web ne supporte pas cette espace de couleur, il faut donc convertir votre image dans l’espace colorimétrique sRVB.  Si vous photographier en JPEG, il a de bonne chance que vos photos soient déjà dans la bonne espace couleur. Sinon, vous devez convertir le profil de votre image dans la bonne source couleur.

Une fois exécuté, vous pouvez passer à l’étape suivante, la netteté.

Pourquoi?

Parce qu’une image, dans sa dimension originale, révèle la finesse des détails.  Lorsqu’elle est réduite (redimensionnée pour le web), les menus détails sont atténués.  Il faut donc accentuer le piqué de l’image.

Les dimensions utilisées sont entre 800px et 1024px qui correspondent à la plupart des résolutions d’affichages sur les écrans d’ordinateurs.

Voici comment je procède (dans photoshop) :

  1. Avant toute chose, je sauvegarde une photo dans sa dimension originale.
  2. Ensuite, dans la résolution de l’image, je réduis à 150ppi
  3. Puis, je rajoute de la netteté une fois ou deux
  4. À ce point-ci, la netteté de l’image va paraître exagérée, n’en tenez pas compte
  5. Je réduis la résolution à 72ppi
  6. Vérifie que la netteté me convient.
  7. Parfois, je rajoute encore de la netteté, d’autre fois, j’en enlève.
  8. Je visionne la photo en taille réelle, si elle est trop grande, je réduis à 800px.
  9. Je sauvegarde une deuxième copie que j’identifie avec le terme WEB
  10. Et le tour est joué!

Bon, j’espère que je n’oublie rien. Évidemment, je fais toutes ces étapes dans photoshop. Si vous avez des questions, vous savez quoi faire.

😉

RAW versus JPEG

Une photo RAW : qu’est-ce que ça mange en hiver?

Ce terme anglais signifie : brut. En fait, c’est un fichier numérique dont les informations numériques n’ont pas encore été traitées, et dont vous aurez la maîtrise complète du résultat dans un logiciel de développement approprié.

Le RAW est comparable  au négatif du temps de l’argentique et le JPEG à la diapositive. À l’époque, un négatif devait passer par un « traitement de produits chimiques » afin de donner une image photographique.  À l’instar d’un négatif, le fichier RAW doit passer par un « traitement numérique » pour donner une photo.

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Le fichier RAW a le désavantage d’être beaucoup plus volumineux et demande plus de temps pour le traitement.  Par contre, vous pourrez définir (à votre guise) la balance des blancs, le contraste, la saturation, la réduction du bruit, la netteté, et tout un tas d’effets d’image. Si vous êtes légèrement sous-exposé ou sur-exposé, il vous sera possible de récupérer les informations et de faire ressortir les détails. Ce qui sera plus difficile avec un fichier JPEG.

Sur les deux photos ici bas, j’ai choisi une balance de blanc différente, l’une froide et l’autre chaude.

Avec le format JPEG, le procédé est plus simple, vous n’avez pas a apporter toutes sortes de changement, elles sont déjà inscrites dans le fichier par l’appareil photo.  Sachez toutefois que  les informations enregistrées au moment de la prise de vue sont compressées, donc réduites.  Vous pouvez apporter quelques ajustements, si nécessaire, mais avec beaucoup moins de latitude.

Pour bien saisir la chose, voici quelques chiffres :

Une image RAW contient 4 096 nuances de vert, 4 096 nuances de rouge, 4 096 nuances de bleu. C’est en mélangeant ces trois couches de couleur que votre appareil reproduit  les couleurs de votre monde réel. Toute une palette de couleurs, n’est-ce pas?

Mais qu’arrive-t-il de la version JPEG?

Eh bien, la compression réduit les « précieuses » informations en un maigre 256 nuances par couche. Rien de moins!

Pour pousser la comparaison, c’est un peu comme si l’on vous demandait de réaliser un dessin avec soit une boîte de 12 crayons de couleur, ou bien avec une boîte de 360. Lequel choisiriez-vous?

Évidemment, il n’a rien de mal à photographier en JPEG, il faut seulement  capter les informations différemment. Étonnamment, beaucoup de professionnels utilisent le JPEG, cependant,  ils s’assurent que les informations (reliées à l’exposition, à la balance des blancs, etc.) soient enregistrées correctement sur leur carte mémoire, car une fois la prise de vue terminée, il est trop tard pour revenir en arrière.

L’exemple le plus frappant est le suivant : un ami est revenu d’une chasse photographique à -25C en me disant qu’il n’avait rien de bon. En jetant un coup d’oeil à ses fichiers, j’ai tout de suite visionné le potentiel de ses images. Malgré une balance des blancs mal ajustée, j’ai pu récupérer ses photos et en tirer une scène spectaculaire.

Alors, voilà!

Mercredi prochain : comment sauvegarder pour le web

Jour 228 ~ Voir au-delà des apparences


Lorsque mes photos sont toutes développées, enfin celles que je juge digne d’intérêt, je me tourne vers les autres. D’abord, je  mets sous silence mon esprit critique (qui ne distingue rien d’intéressant), et  élargis ma vision. Sélectionne une photo et l’observe  avec un regard neuf.  Ouvre la voie à tous les possibles que peut receler cette image.

Les résultats sont parfois étonnants.

Pour cette photo, le contraste de luminosité, entre le ciel et le sol, était beaucoup trop élevé. J’ai alors pris  3 images, à différente exposition, pour éventuellement les fusionner dans le logiciel PhotomatixPro4 . J’ ajuste les paramètres selon ma vision,  peaufine certains détails dans Photoshop, puis finalise avec la netteté.

Allez ici pour en savoir davantage sur la photo HDR, il s’agit d’un tutoriel sympa et facile à comprendre.

Bonne photo!

Jour 226 ~ Étonnante Simplicité

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Envie de simplicité photographique…

Lors de la prise de vue, notre tête fourmille de questions. En tout cas, pour moi, c’est ainsi.  Ces interrogations tournent autour du sujet, de son avant-plan, de l’arrière-plan, des lignes de force qui mettront en valeur la perspective. Sans compter l’exposition, la balance des blancs et l’histogramme. Faire agencer tous ces paramètres pour créer une image harmonieuse  s’avère parfois laborieux.

Alors, au lieu de remplir votre composition, pourquoi ne pas l’épurer?

On pense, à tort, qu’une image chargée de détails comblera l’œil du spectateur. Pas toujours. La simplicité et le dépouillement d’une image peuvent intensifier son impact. Et ainsi mettre en valeur le sujet, en l’isolant.

L’oeil n’a d’autre choix que de le regarder.

😉

 

Jour 222 ~ Chercher l’astre du ciel

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J’ai découvert un nouveau gadget, fonctionnel, et non une de ces bébelles (jouets)  inutiles que vous allez vous débarrasser au bout de quelques essais. Je vous l’ dis! Ce gadget vous aidera à planifier vos sorties photo, à prévoir où se lève et se couche le soleil. Et même de planifier où se situera la lune dans vos paysages.  Cool, non?

Bon, assez de mystère, cette fameuse découverte se nomme… roulement de tambour :  The Photographer’s Ephemeris. Vous pouvez le télécharger gratuitement sur votre PC ou Mac et, pour quelques dollars, l’ajouter à votre iPhone.

Très pratique!

 

 

Jour 221 ~ Allons à la découverte

Avec un nouvel appareil viennent de nouvelles techniques.

J’ai toujours photographié mes sujets avec l’optimisation d’image réglée en  mode neutre, réduisant ainsi au minimum l’accentuation, le contraste, la luminosité et la saturation. Lors du post-traitement, beaucoup de travail était déployé pour améliorer le résultat souhaité.

J’avais appris que c’était la meilleure façon de prendre les clichés, je l’appliquais, sans trop me questionner.

Pourtant, le but de la photographie est de passer plus de temps sur le chantier, si je puis dire, et non devant un écran d’ordi à essayer de réparer des photos. Bien sûr, on ne peut se soustraire du processus informatique, le numérique détient cet avantage, c’est vous qui prenez les photos et c’est encore vous qui avez le privilège de les développer.  Vous êtres maîtres de vos œuvres.  Sans produits chimiques par-dessus le marché.  Et ça, c’est génial!

Or, à partir de maintenant, je vais prendre mes photos avec l’optimisation réglée sur « Saturé ». Selon le photographe Guy Boily, les résultats, pour les photos de nature, sont fantastiques.

Bien hâte d’essayer ça! 😉

Jour 115 ~ Planifier des sorties photos

Le temps est gris et pluvieux ces temps-ci. Pratiquement moche! Pas tellement propice à la photographie, si vous voulez mon avis.  Mais idéal pour faire du ménage dans vos fichiers numériques.  Organiser et sauvegarder vos précieuses photos.  Et peut-être développer quelques clichés boudés, que vous considériez ( à l’époque ) comme mauvais, mais avec du recul s’avère  honorable.

Naviguer sur le web à la recherche de nouveaux lieux à visiter. Google Maps est un outil génial. Tapez la région que vous désirez explorer et ajoutez-y l’option  image.  Vous obtiendrez ainsi  un aperçu visuel qui vous guidera dans vos recherches.

Planifier des projets peut s’avérer passionnant.  C’est le temps des pommes. Yummi! Organisez une sortie avec la famille ou des amis, prenez une série de photos qui représentent l’activité en question et présentez-la dans un mini album par la suite. Sourire garanti!

L’Halloween approche, qu’avez-vous l’intention de capter? Des sorcières? Hiiiiii! Savez-vous où elles habitent? Gnac! Gnac! Gnac!  Ou encore, des citrouilles abandonnées dans les champs? Savez-vous où en trouver? Connaissez-vous les agriculteurs du coin? Non? Eh bien, faites des recherches, c’est le temps!

Vous avez d’autres idées en tête? Moi aussi, ça tombe bien!

En attendant le beau temps, je vous propose une balade en forêt…

Bonne photo!

Jour 45 ~ Soleil Perçant

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Il est 6 h du matin, et je poursuis ma randonnée. La voie est libre, aucun promeneur (sauf moi) ne déambule dans les sentiers. J’adore ces moments de solitude où la nature nous enveloppe d’une fraîcheur vivifiante.

Je m’enfonce au cœur de la forêt, perdant momentanément la vue sur le lac.  En me retournant, toutefois, je remarque le soleil qui perce entre les arbres. Des rayons de lumière tracent des bars d’or sur le sentier ombragé. Sublime!

Mon œil de photographe se réjouit! Mais je sais que ça sera une photo difficile  à capturer. Ombre et haute lumière font un mariage difficile à harmoniser, trop de contraste. Notre œil peut les distinguer, mais le numérique n’est pas en mesure de reproduire une photo comme la scène nous est apparue lors de la prise de vue. Pour conserver toute la dynamique des ombres et des hautes lumières, je vais donc effectuer trois clichés qui seront ensuite convertis en image HDR.

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Jour 44 ~ L’heure magique du matin

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Je fus témoin d’une naissance, celle d’une nouvelle journée. Seule, dans la quiétude de la forêt, accompagnée du chant mélodieux des oiseaux, j’ai contemplé la lueur du ciel se parer des couleurs du jour. J’adore!

Cette fois-ci, je connaissais ma destination. Le CINLB ( Centre d’Interprétation de la Nature du Lac Boivin) . Et j’ai gardé le cap malgré la brume du matin qui s’élevait par-ci par-là, et qui interpellait mon oeil de photographe. Facile de se laisser distraire… J’ai tout de même noté l’endroit (dans ma tête) où la brume était épaisse et pleine de promesses pour des photos du genre.

Ma visite s’est avérée fructueuse à souhait. Je vais avoir plusieurs belles images à vous présenter.

Commençons par le pano que vous voyez ci-haut. Mon appareil sur trépied, j’ai effectué trois prises de vues [] [] [] de trois images chacune (-2, 0, +2). Chaque trio d’images a été fusionné dans le logiciel Photomatix Pro, pour ensuite les agencer dans photoshop afin d’obtenir une image panoramique.

J’aurais souhaité un ciel plus nuageux, mais bon, on n’a pas le contrôle (loin de là!) de Mère Nature.

😉

Comment obtenir un éclairage du tonnerre en tout temps!


Voici un bouquin qui pourrait en intéresser plus qu’un, notamment moi!  😀

J’éprouve toujours un mal fou à prendre des photos avec l’ajout de mon flash. Les blancs sont la   plupart  du temps complètement lavés… 😦

J’ai glané toutefois, au fil de mes recherches sur le net, un truc ou deux pour améliorer le résultat final.  Mais sans plus.

Et voici que ce matin, je tombe sur le lien de ce livre, Flash Photography,  du photographe Edward Verosky. Les techniques sont simples et efficaces. Ça, ça me plaît. Beaucoup!

Cliquez ici pour commander le livre en ligne. Et si vous désirez découvrir ce photographe, visitez son blog, juste ici.